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mardi 20 juin 2017 à 13:18

Collège Anne Frank à Montchanin

La mobilisation continue



 

 

 

Ce mardi matin, nouvelle mobilisation au collège Anne Frank, cette fois-ci à l’initiative des enseignants de l’établissement en grève ce jour.

 

 

Et dès le début de la matinée, ce sont non seulement des enseignants qui faisaient du bruit devant le collège, mais aussi des élus et des parents d’élèves qui étaient venus leur prêter main forte.

 

Seulement 30 élèves se sont présentés ce matin. La FCPE avait en effet appelé les parents d’élèves à ne pas envoyer leurs enfants ce matin au collège.

 

 

Jean-Yves Vernochet, Maire de Montchanin, expliquait ce matin son incompréhension : « On a un collège qui vient se restructurer avec des travaux conséquents. Aujourd’hui on a 478 élèves alors qu’on en avait 452 en septembre 2016 ».

 

 

Pour les élus d’Ecuisses et de Saint Laurent d’Andenay, difficile aussi de comprendre la logique de l’éducation nationale. Les effectifs sont là et ils souhaitent des conditions de travail et d’apprentissage convenables pour les enfants.

 

 

« Au vu de l’effectif, le maintien des classes existantes est indispensable »

 

 

C’est ce que nous indique un enseignant, pointant du doigt le maintien indispensable d’un niveau de 4e et de 6e.

 

Pour rappel, le rectorat prévoit actuellement de fermer deux classes au collège Anne Frank.

 

Revenant sur la rencontre avec le DASEN au mois de mars dernier à Mâcon, l’enseignant considère lui-aussi que les premiers propos du rectorat sont un premier pas, mais il en faut un deuxième !

 

 

Et si rien n’arrive le 22 juin ? « On ne s’arrêtera pas. Mais on continuera sous d’autres formes, en concertation avec les élus et les parents d’élèves, dans l’intérêt des enfants. ».

 

 

Le nouveau collège en construction sera mis en service en septembre 2018, permettant d’accueillir jusqu’à 500 élèves en toute sécurité.

 

 

Aussi les infrastructures permettront l’accueil d’un nombre conséquent d’élèves.

 

 

« Il faut des moyens supplémentaires pour les enfants »

 

 

C’est ce que demandent les enseignants, ainsi que les élus et les parents d’élèves. Et pour tous les enfants !

 

 

En effet, si les classes devaient se retrouver avec un effectif de 30 élèves, l’inclusion des enfants de classes ULIS s’avérerait impossible selon les enseignants. Or tout l’intérêt de ce dispositif ULIS réside dans l’inclusion des élèves et non pas dans le fait de les mettre de côté. Là-aussi les enseignants indiquent qu’ils ont fait connaître le besoin de l’établissement en AVS afin de pouvoir accueillir les nouveaux enfants de classe ULIS qui arriveront à la rentrée prochaine.

 

 

Certains enseignants pourraient se retrouver partagés entre plusieurs établissements afin de réaliser leurs heures. Et la sécurité de certains cours serait sérieusement remise en question avec des accès de classe bloqués si le rectorat ne maintenait pas les moyens actuels du collège Anne Frank.

 

Pour un enseignant en poste depuis une vingtaine d’années, c’est la première fois qu’il y a un impact si important sur les conditions d’enseignement.

 

Élus, parents d’élèves et enseignants attendent beaucoup de la réunion technique de jeudi prochain qui se tiendra à Mâcon. Ils savent qu’ils ne sont pas le seul collège à avoir des requêtes. Ils ont notamment une pensée pour le collège de Saint Vallier.

 

 

Ils rappellent aussi que le collège de Montchanin accueille des élèves venant de 7 établissements et de 7 communes : Montchanin, Ecuisses, Saint Julien sur Dheune, Saint Laurent d’Andenay, Saint Eusèbe, Saint Micaud et Marigny. La moitié des élèves est demi-pensionnaire.

 

 

Pour la ville d’Ecuisses, ce sont quelques 85 élèves qui ont été accueillis au sein du collège de la 6e à la 3e pour l’année 2016-2017.

 

 

L’incompréhension est forte car le bassin économique est dynamique avec des installations d’entreprises qui se poursuivent et qui peuvent laisser envisager de nouvelles installations de familles et la venue de nouveaux élèves dans l’établissement.

 

 

« On ne peut pas prévoir tous les chiffres. En plus, on nous dit qu’il faut différencier les pratiques selon les élèves. A 30 élèves par classe, comment faire ? Le but de l’éducation nationale est d’accompagner et de sécuriser les enfants. On ne peut que souhaiter que cela bouge » a conclu un enseignant mobilisé ce mardi matin.

 

 

Selon les réponses apportées le jeudi 22 juin par le DASEN, de nouvelles actions pourraient être mises en place conjointement par les élus, les enseignants et les parents d’élèves qui ne sont clairement pas prêts à se laisser faire.

 

 

Nouveaux éléments de réponse ce jeudi donc.

 

 

EM

 

 

 

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