Autres journaux


lundi 26 février 2018 à 05:57

Ecole Lucie Aubrac (Blanzy)

Les élèves vont accueillir Philippe Gauthier, un auteur de littérature jeunesse



 

 

A l’école Lucie Aubrac, sous la houlette de Caroline Varlot, les élèves ont été associés à un projet théâtre national d’envergure « Théâ ».

 

Qu’est-ce-que Théâ ?

 

Théâ est une action nationale de l’OCCE (Office central de la coopération à l’école) pour le développement de l’éducation artistique du théâtre à l’école. Cette action s’adresse à toutes les classes adhérentes à l’OCCE, de la GS à la 3ème, ASH compris, qui souhaitent conduire un projet partenarial théâtre et arts de la scène au cœur d’une dynamique nationale.

 

Théâ favorise la rencontre entre les écritures théâtrales jeunesse d’auteurs vivants et les enfants et adolescents : lire, voir, mettre en voix, danser, mettre en jeu…

 

 

Les pratiques artistiques proposées prennent appui sur la philosophie de la coopération à l’école et s’inscrivent dans des projets de classe. Le partenariat enseignant-artiste est une donnée nécessaire et essentielle, au cœur des projets Théâ.

 

 

Théâ, c’est aussi découvrir l’univers littéraire d’auteurs de théâtre contemporain. Cette année, ce sera Philippe Gauthier.

 

 

Qui est Philippe Gauthier ?

 

« Né en 1977 à côté de Lyon, il abandonne rapidement le système scolaire « classique » pour apprendre un métier, la sylviculture pendant un an, puis la coiffure.

 

Parallèlement à ces formations, ou un peu avant, il commence à s’intéresser aux arts. La musique, en pratiquant la guitare, et le dessin. Sa rencontre avec le théâtre ne se fait que plus tard. Hasard de rencontres…

 

D’abord spectateur, il (re)découvre ce moyen d’expression, ce langage. Le hasard, encore, l’amène alors à découvrir l’autre côté de ce miroir. Il se retrouve à travailler un texte, puis à le présenter sur scène, devant un public.

 

« J’arrête alors la coiffure et, monté à Paris, je m’inscris dans une école privée de théâtre. Je n’irai pas jusqu’au bout de cette formation. Après trois semestres j’arrête. Pas pour moi en fait. Pourtant, l’envie de raconter des histoires est là. Certainement du fait d’avoir lu et travaillé plusieurs textes, contemporains ou classiques, je me tourne vers l’écriture. Théâtrale, ça va de soi » se souvient Philippe Gauthier.

 

 

Des élèves ravis de découvrir l’auteur

 

Les jeunes élèves de la classe de Caroline Varlot ont été incrédules à l’idée de rencontrer l’auteur ce mardi matin. Pour adhérer à ce projet national, Mme Varlot a mis sur pied plusieurs actions.

 

 

« J’ai dédié dans l’emploi du temps hebdomadaire de la classe plusieurs moments de travail spécifiquement pour ce projet. Nous y travaillons la mise en voix et en scène d’extraits des œuvres de Philippe Gauthier, l’objectif final étant la création par les élèves d’une représentation autour d’un extrait d’une œuvre de cet auteur » précise Caroline.

 

 

Ainsi, le 8 décembre dernier, sa classe est allée voir le spectacle « Jeanne et la chambre à air » à l’Arc.

 

Et, comme annoncé plus haut, le 27 février, présence de l’auteur à Lucie Aubrac. Cette rencontre de 40 minutes se déroulera en trois temps : les élèves offriront une « représentation » à l’auteur (jeu théâtral, lecture…) puis ce dernier offrira une lecture aux élèves. Enfin, les élèves questionneront Philippe Gauthier.

 

 

Le 24 mars prochain, la classe se rendra à l’Arc pour une journée culturelle. Elle sera découpée en divers ateliers (atelier de pratiques théâtrales, atelier lumière, visite du théâtre, atelier émotions, atelier Théâtre-image, à partir d’une exposition-photos Théa.)

 

 

Toujours dans le cadre de ce projet national, des rencontres nationales interclasses auront lieu la dernière semaine de mai.

 

L’Arc est cette année le « représentant » du projet au niveau national. Il s’agit d’une rencontre où les classes inscrites au projet jouent leur prestation les uns devant les autres (en respectant quelques impératifs. Notamment tous les élèves sont sur scène, et le temps de représentation est fixé entre 5 et 10 minutes par classe).

 

 

Afin de conduire ce projet et d’accompagner au mieux les élèves dans leur cheminement et la construction coopérative de leur représentation, Caroline Varlot a participé à la formation proposée et élaborée par l’équipe OCCE/THEA à Dijon.

 

« Une semaine incroyablement riche de formation aux pratiques théâtrales, suivie des deux après-midi de formations inscrites au projet (donc obligatoires). Au final, j’ai opté pour l’intervention d’une comédienne, Amélie Vayssale, qui vient à l’école durant 3 séances de 2h, travailler avec les élèves » conclut Mme Varlot.

 

 

 

Un beau projet dont nous reparlerons mardi, après la venue de Philippe Gauthier.

 

 

ND

 

 

 

 

 

gauthier philippe 2502182

 

htps://www.ecoledesloisirs.fr






Le commentaires sont fermés.