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lundi 1 juin 2015 à 05:05

Semaine du développement durable (Saint-Vallier)

Notre maison brûle et nous regardons ailleurs !



 

Ce slogan ouvre le discours de J. Chirac lors du Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg.

 

 

Souvenez vous « How do we sleep while our beds are burning » «Comment pouvons-nous dormir alors que nos lits brûlent» nous chantaient les Midnight Oil en 1986 dans Beds are Burning.

 

 

Madame Julien, Adjointe au Maire, déléguée à la Démocratie participative et au Développement durable en est particulièrement consciente de cet incendie et son discours d’ouverture de la semaine du développement durable à Saint Vallier en est imprégné.

 

 

Le constat est sans fard « Notre société connaît actuellement 2 crises essentielles que les médias ne cessent de nous rappeler.

 

 

Une crise économique avec pour beaucoup, une perte de pouvoir d’achat très douloureuse. Une crise écologique avec pour tous une, déjà perceptible élévation de la température et, la prévision de conséquences environnementales terribles :

 

Élévation du niveau de la mer, séismes, ouragans dévastateurs, tout cela nous annonce des jours sombres pour la planète. »

 

 

Elle pointe du doigt les responsabilités.

 

 

« Ne nous cachons pas les yeux, nous, les pays industrialisés, sommes responsables! Nous avons pris l’habitude de consommer en un siècle, comme si tout était donné et inépuisable. Or nous faisons aujourd’hui le constat que ce n’est pas le cas.

 

Nous consommons 50 % de plus que ce que la planète peut produire, qu’il s’agisse d’eau de nourriture ou d’énergie.

 

Nous rejetons 50 % de plus qu’elle ne peut digérer…Pour continuer de vivre à cette échelle, il faudrait une planète et demie ; nous ne l’avons pas et vivons donc richement au dépend des plus pauvres. »

 

 

Comme le dira le Maire après elle le développement des prises de conscience, les actions engagées lui paraissent lentes mais aller dans le bon sens.

 

 

« Depuis peu, les consciences s’éveillent, les pays, les villes comme Saint-Vallier essaient de donner l’exemple : ainsi l’entretien des espaces-verts se veut respectueux de l’environnement et permet à nouveau la vie d’insectes .Les cantines privilégient de produits naturels et de proximité. Quelquefois, on va même jusqu’au BIO ! On veille à l’économie d’énergie en équipant nos bâtiments et en veillant à leur isolation. Nous faisons l’apprentissage du tri et de la réduction des déchets. »

 

 

Ce qui compte pour Mme Julien qui vit avec ferveur son discours c’est d’être « fiers de l’importance donnée par notre commune à la semaine du développement durable car elle est bien l’image d’une préoccupation sincère et constante pour vivre bien ici. »

 

 

Pour elle « Consommer autrement se veut une prise de conscience pour chaque citoyen. /… (Pour) aller plus loin et réfléchir à d’autres manières de consommer : de manière moins compulsive, plus raisonnée, consommer moins peut-être, mais surtout consommer mieux. Réfléchir à l’alternative à l’achat, on peut fabriquer soit même, sa nourriture, ses objets. On peut aussi les emprunter, les échanger, les louer, ou les acheter collectivement…

 

Réfléchir à nos besoins réels, et privilégier ce qui est bon pour nous, pour notre santé, pour notre planète : produits régionaux, de saison, nos traités, moins transportés et moins emballés. Réfléchir au recyclage des produits mais avant cela, prolonger leur vie en les faisant réparer. »

 

 

Avec (ou sans d’ailleurs) nostalgie elle revient sur les manières d’agir de nos parents et grands parents « Beaucoup de ces habitudes étaient celles de nos grands-parents et il leur semble curieux, qu’aujourd’hui, les nouvelles générations aient à le découvrir. Pour eux, il était évident d’éteindre la lumière en quittant une pièce, de fermer une porte et les volets pour garder la chaleur, de mettre un couvercle pour faire chauffer une casserole, de cuisiner les restes pour ne pas jeter….

 

Nous avons vécu l’insouciance, la largesse… Aujourd’hui, la planète nous alerte, elle ne peut en supporter plus. Alors prenons notre avenir en main et des aujourd’hui, voyons quelles bonne résolutions nous allons prendre. »

 

 

Bien sur le peuple Français ne représente pas tout à fait 1% de la population mondiale, bien sur la Chine, l’Inde, les USA sont de très gros pollueurs (même si des efforts sont aussi développés chez eux) et beaucoup plus proportionnellement que la France, bien sur certains dégâts sont irréversibles, mais ce défi collectif est d’abord un acte moral individuel. C’est ce que nous dit en filigrane le discours de Mme Julien.

 

 

 

Gilles Desnoix

 

 

 

SEMA 31 05 15

 

 

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