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samedi 15 octobre 2016 à 10:11

Environnement – taches de rouille (inexpliquées) à Montceau…

La municipalité enquête...



 

 

C’est grâce à l’un de nos lecteurs que nous avons été informés (et vous aussi par la même occasion) et ce depuis le 8 octobre dernier.

 

Rappel des faits…

 

 

Suite à la question que posait ce lecteur sur l’origine de taches de rouille sur son véhicule, plusieurs autres internautes avaient « embrayé » sur cette information.

 

Une information qui s’est vite transformée en inquiétudes sur les éventuelles conséquences sur la santé des habitants du secteur concerné. Secteur qui va, selon nos lecteurs de Grand Frais à la place Malraux et aux parkings qui l’entoure. Inquiétude encore mais du côté des assurances, cette fois, qui ne semblent pas vouloir « mettre la main à la poche »..

 

 

Ce samedi matin, M. Gérard Gronfier, maire-adjoint à la tranquillité publique, que cette situation « interpelle » comme tout un chacun, nous a annoncé : « depuis plusieurs jours, la police municipale enquête sur ce « phénomène ». Jusqu’ici, nous ne savons toujours pas d’où peut provenir cette pollution et si, lundi, nous n’avons pas de réponse à cette question, alors nous ferons appel aux services compétents à Mâcon…

 

Pour mémoire, les différentes « alertes » que nous avons mises en ligne depuis le 8 :

 

https://montceau-news.com/montceau_et_sa_region/343299-question-dun-lecteur-montceau-les-mines.html 

 

– https://montceau-news.com/faits_divers/343451-taches-de-rouille-suite.html 

 

– https://montceau-news.com/faits_divers/343505-taches-de-rouille-nouvelle-suite.html 

 

 https://montceau-news.com/montceau_et_sa_region/344068-taches-de-rouille-sur-des-voiture-a-montceau.html

 

L’affaire n’étant donc pas close, nous invitons nos lecteurs à continuer de nous écrire (y compris et mêm surtout photos à l’appui à :

 

pascalberthier@montceau-news.com

 

Comme vous devez vous en doute, nous allons…

 

Annabelle Berthier

 

 

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Le 14 avril dernier, M. Gronfier avait déjà eu à faire face à un problème de pollution…

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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10 commentaires sur “Environnement – taches de rouille (inexpliquées) à Montceau…”

  1. Yvan Karama dit :

    Bonjour, je vous confirme qu’il y a bien un problème qui semble surtout affecter le quartier des équipages. J’ai du nettoyer ma voiture deux fois dans la semaine à deux jours d’intervalle: taches de ‘rouilles’, ‘petits points noir’ qui, croyez-moi, sont difficiles à enlever.
    Travaillant dans le bâtiment contigu au Pole Emploi, je peux vous assurer que les fenêtres et bord de fenêtres en sont aussi maculées.
    A quand une réponse ? et surtout une fin.

  2. josiane49 dit :

    j’ai lu sur le journal, ce matin qu’il y avait des travaux de terrassement le long de la Bourbince ! la terre y est polluée en profondeur ! ne seraient-ce pas les poussières qui seraient responsables de ces attaques de rouille sur la peinture des voitures ? ce n’est qu’une supposition !

  3. VALLOIDIEN dit :

    ce n’est pas à la municipalité,ni la mairie d’enquêter, mais bien le commissariat, ,ils sont assermentés de ces problèmes inexpliqués,
    donc, c’est à eux de chercher l’intrus de ces propagations de ces rouilles qu’ils nuisent et abîment les autos !

  4. ab71 dit :

    Juste une question bête! Le seul élément nouveau dans le secteur, ne serait-ce pas la nouvelle chaudière?

  5. Message.subliminal dit :

    Enfin un détective sur l´affaire qui commençait à m´énerver, alors je préfère rester poli avant que ça me grat trop.

  6. Pascontent dit :

    A première vue ce sont des oxydations de petites particules de métal en suspension dans l’air et qui retombent pas loin de leur lieu d’émission (du à leur masse). Ce sont des rejets de combustion.
    Mais qui peut donc faire cela? La centrale? Non, car d’habitude ce sont des suies qu’elle rejette. Un incinérateur? Pourquoi pas et surtout que ce qui y est brûlé est top-secret! Pourquoi?
    Pas de nom surtout, et ne pas aller les questionner, car c’est la source thermique du chauffage urbain. Chuuuuuuuttttttttttttt………..

  7. Motard71420 dit :

    Mais j’ai déjà rencontré ce problème et je puis vous dire que la cause des tâches qui étaient identiques à mon problème il y a déjà quelques années provenait d’une entreprise de traitement utilisant des produits chimiques très corrosif !

  8. Mickaellito dit :

    Mon véhicule ayant été aussi touché, je me suis rappelé que ce n’est pas la première fois que ce phénomène s’est manifesté, peux être trois ou quatre fois en 10 ans sur les alouettes.
    C’est exactement les mêmes taches que j’ai aujourd’hui sur mon véhicule et qui ont été causé, ce n’est pas un poisson d’avril, devinez?
    Cela se produit chaque fois que les VMC de la cité de tout les bâtiments des alouettes ont été purgé. Ce ramonage s’exécute en inversant le sens de rotation des VMC ce qui expulse toutes les impuretés dans l’atmosphère.

    • Electron libre dit :

      Bonjour Mickaellito !

      La fonction première d’une VMC (ventilation mécanique contrôlée) , qu’elle soit simple flux , double flux ou hygroréglable , à usage individuel , collectif ou industriel , est de faire circuler un flux d’air de l’intérieur d’un bâtiment vers l’extérieur .

      Si vous inversez son sens de rotation , vous obtenez le contraire , c’est à dire un flux d’air circulant de l’extérieur vers l’intérieur !

      Dans ce cas , il ne peut donc pas y avoir expulsion d’impuretés dans l’atmosphère !

      De plus , les dépôts présents dans les conduits d’évacuation de ces types d’installations n’étant pas le produit d’une quelconque combustion , ne contiennent ni acide sulfurique ni sulfate de fer .
      Ils sont principalement composés de chaînes carbonées saturées en acides gras .

      Cela dit sans raillerie ni esprit de polémique … juste par soucis de précision scientifique !

      Très cordialement !

  9. Electron libre dit :

    Au vu de cette photographie , je pense , sans grand risque d’erreur , que vous subissez des retombées polluantes dues au rejet intempestif dans l’atmosphère de particules issues d’une ou plusieurs cheminées de chaufferies industrielles , généralement désignées sous le nom de « fumerons » et dont la formation et la toxicité dépendent de deux causes principales :

    Premièrement :
    C’est le résultat de l’agglutination de particules sèches au sein de la flamme par effet mécanique dû à la turbulence des éléments en cours de combustion provoquant la formation de petites « boules » poreuses d’un diamètre n’excédant pas 5 mm et dont la très faible masse volumique facilite l’entraînement par le flux des fumées , puis l’épandage tout autour de la cheminée d’évacuation .
    Dans ce cas , bien que l’effet occasionne des salissures désagréables , il n’y a pas de danger . Aucune grave toxicité pour l’humain et le végétal .

    Deuxièmement :
    C’est le résultat de l’agglomération de particules de Carbone dans le circuit des fumées .
    Dans ce cas , c’est un peu plus problématique dans le sens où cela peut causer de graves troubles de santé publique !

    Cela se produit lorsque le refroidissement des gaz qui sont en contact avec les parois du conduit est suffisant pour provoquer la condensation d’une partie des vapeurs d’acide sulfurique qu’ils contiennent .
    Le condensat ainsi produit se présente sous la forme d’un liquide huileux qui assure la liaison entre les particules solides .
    Au final , cela donne des éléments plats d’un diamètre de 5mm et d’une épaisseur de 1mm .

    Ces éléments se détachent sous l’action du flux des fumées et selon certaines études , peuvent se propager pour couvrir un territoire de plus de 1 000 m2 lorsqu’il n’y a pas de vent .
    Leur retombée peut occasionner de graves désordres sur la végétation , les façades et les toitures de bâtiments , les carrosseries automobiles , ainsi que sur la peau humaine ( les particules étant trop grosses pour pénétrer dans le système respiratoire)

    Ces « taches de rouille » sont dues à la présence de Sulfate de Fer (SO4Fe) dans la zone de formation des fumerons qui sont de ce fait constitués par un mélange de carbone pulvérulent , d’acide sulfurique et de sulfate de fer .
    L’acide sulfurique représente 40% de la masse totale d’un fumeron (d’où sa grande toxicité)

    En présence de l’oxygène de l’air , acide et sulfate se combinent selon la réaction suivante :

    2 (SO4Fe) + ½ O2 + H2SO4
    Ce qui donne : (SO4)3 Fe2 + H2O

    A partir de là , nous avons donc coexistence de deux éléments agressifs qui agissent comme suit :

    H2SO4 + CO3Ca —— SO4Ca + H2O + CO2
    (SO4)3 Fe 2 + 3(CO3Ca) ——- 3(SO4Ca) + Fe2O3 + 3 CO2

    L’oxyde ferrique Fe2 O3 , en présence de l’humidité naturelle de l’atmosphère donne naissance à de l’hydrate (2 Fe2 O3 3H2O) , plus connu sous le nom de « rouille » !

    Au delà de ces deux causes « naturelles » , une troisième peut également être envisagée , celle du ramonage « chimique » des conduits d’évacuation des fumées.
    Bien que la législation environnementale prévoit l’usage de dispositifs spéciaux évitant la dispersion des suies dans l’atmosphère , ceux-ci ne sont que très rarement utilisés !

    Il est également intéressant de savoir qu’entre le moment ou les dépôts se produisent et le moment où apparaissent les taches colorées , il s’écoule environ une dizaine d’heures .
    Ce qui veut dire que les taches sur les véhicules n’apparaissent pas obligatoirement dans l’entourage immédiat de la source du problème !

    Soyez confiants amis bourguignons !
    Nul doute que les services compétents de votre préfecture sauront à leur tour identifier le problème et y apporter une solution rapide !

    Bien amicalement !