Conseil de communauté urbaine Creusot-Montceau
Discours d'ouverture du président, David Marti
Pour revenir à ce conseil de rentrée, je souhaite au préalable, si vous me le permettez, revenir sur trois points qui me tiennent particulièrement à cœur.
Tout d’abord, la visite des communes que j’ai effectuée durant tout l’été.
Remercier l’ensemble des maires ici présents de leur accueil, des discussions, des échanges que nous avons pu partager.
Je tiens à dire à nouveau qu’il est important pour moi, en tant que président de la communauté urbaine, que les communes et leurs représentants, aient le sentiment de participer à l’intérêt général communautaire pour lequel nous travaillons.
S’agissant maintenant des transports, nous avons mis en place un nouveau mode de fonctionnement dissociant les lignes de transports urbains et les lignes de transports scolaires.
Le déploiement de ces deux nouveaux réseaux a connu et connaît encore des dysfonctionnements. Je veux ici adresser mes excuses aux usagers pour les désagréments qu’ils ont subis.
Pour les transports scolaires, vous dire que nombre de réclamations, provient essentiellement d’un problème d’information des usagers suffisamment en amont de la rentrée scolaire, à la fois sur les horaires, sur le plan du réseau et sur la matérialisation des arrêts.
Pour les autres réclamations, nous mettons tout en œuvre avec le vice-président Daniel Meunier, dont je salue l’implication sans faille dans ce dossier, et les services pour trouver des solutions le plus rapidement possible. Certaines sont opérationnelles immédiatement mais d’autres solutions sont plus complexes à mettre en œuvre et nécessiteront encore de la patience.
Pour autant, si je reconnais des difficultés dans le déploiement, le réseau de transport scolaire ne peut être un transport sur mesure qui prenne en considération non seulement la grande disparité des horaires entre les établissements mais aussi ceux au sein d’un même établissement.
Tout cela pour une gratuité totale du service assuré pour les collégiens et lycéens domiciliés et scolarisés sur le territoire, ce qui n’était pas le cas l’an passé pour nombre d’entre eux. Ce sont maintenant 3559 jeunes qui bénéficient du transport scolaire gratuit, soit plus de la moitié qui ont recours à ce service public. Il faut rappeler que nous avons mis en place, dans les zones les plus denses, 2 allers le matin et 3 retours le soir avec une prise en charge pour la pause méridienne. Des élèves qui l’an passé devaient prendre un abonnement payant pour rentrer le midi en économisent donc cette année le coût.
S’agissant du transport urbain, nous avons avant tout recherché à permettre à des usagers ayant le plus de difficultés à se déplacer par leurs propres moyens de bénéficier d’un service de qualité au plus proche de leurs besoins. Comme dans toute nouvelle mise en place d’un tel réseau, des ajustements ont déjà été réalisés pour améliorer encore le dispositif, ce qui explique d’ailleurs le projet de délibération relatif à l’avenant au contrat.
Un point maintenant sur la rentrée du Campus Sud Bourgogne.
Cette année encore, pour la deuxième année consécutive, nous enregistrons une hausse des effectifs + 1,2% et c’est désormais près de 1.700 étudiants que nous accueillons avec un accroissement sur ces deux dernières années de plus de 10 %.
Le site universitaire quant à lui composé, je vous le rappelle, du Centre Condorcet et de l’IUT, affiche près de 1200 étudiants avec :
– Pour Condorcet, plus de 500 étudiants avec :
o une hausse des effectifs due à l’ouverture du nouveau master Maia à côté du master Vibot et d’autres formations internationales (près de 100 étudiants internationaux issus de 30 pays différents),
o une hausse dans la filière AES avec + 21 %,
o des effectifs toujours très importants dans la filière STAPS.
– Pour l’IUT : une stabilité portant le nombre d’étudiants à près de 700.
– Pour les lycées, ce sont :
o pour le lycée Parriat de Montceau, 183 étudiants répartis sur les 4 BTS et la Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles,
o pour le lycée Blum : 100 BTS.– Pour l’IFSI : la formation en soins infirmiers répartie sur les 3 années compte 188 étudiants contre 189 l’an passé. Ce chiffre n’intègre pas la formation aide-soignante.
Cette rentrée universitaire est donc l’occasion pour nous de constater, une fois de plus, que la priorité donnée à l’enseignement supérieur par les élus de la majorité au cours des mandats successifs et de ce mandat est une réelle valeur ajoutée pour notre territoire et ses jeunes. N’oublions pas que l’essence même de la création du site universitaire était la démocratisation de l’enseignement supérieur. Il faut bien reconnaître que cet objectif a bien été atteint et même que nous sommes allés au-delà.
En d’autres termes, la communauté urbaine a eu raison d’investir depuis plusieurs années de façon considérable dans ce domaine. Elle est certes un chef de file incontestable mais n’oublions pas que notre Campus est ce qu’il est aujourd’hui grâce à un partenariat sans faille tant avec les acteurs de l’enseignement supérieur que de la Région.
Voilà mes chers collègues, je vous invite maintenant à débuter notre conseil qui vous le verrez traite de questions importantes dont celles de :
– la notion d’intérêt communautaire que j’ai eu l’occasion de présenter lors d’une conférence des maires,
– l’élection d’un 8e conseiller délégué rendue obligatoire en raison de la réforme de la commande publique,
– le développement économique avec une concrétisation de plus pour le site de Mach 2.
– le développement d’une entreprise qui a besoin de disposer de foncier supplémentaire.
– la poursuite de la rénovation du site Perrusson dans le cadre du fonds de soutien à l’investissement. »
David Marti, Le Président