RAPPEL : Dédicace d’Alain Michaud « Les Hommes savent-ils ? »
Le samedi 12 mars 2016 à la Médiathèque des Ateliers du Jour à Montceau : un art et un recueil de Haîkus à découvrir !
Alain Michaud, peintre et écrivain, dédicacera son nouvel ouvrage, un recueil de Haîkus « Les Hommes savent-ils »illustré par lui même le samedi 12 mars à la Médiathèque des Ateliers du Jour à Montceau les Mines de 15h à 17h.
Le haïku, forme poétique originaire du Japon, réponds à des codes très précis. Sa paternité est attribué au poète Bashô Matsuo qui le premier inventa ce petit poème « extrêmement bref ». il est composé de 17 « mores » que l’on peut traduire, bien que cela soit en fait très lointain, par syllabes, elles mêmes distribuées en trois vers.
Connu en Occident au début du XXème siècle, de nombreux écrivains ont tenté de s’en inspirer et ont ainsi contribué à transposer cet art Japonais sous la forme d’un tercet respectivement de cinq, sept et cinq syllabes.
Le haïku n’est pas une simple description, il est surtout une sensation, un instantané.
Instantané d’émotion, de sentiment furtif, ce poème n’est pas travaillé. C’est pourquoi, il est conseillé de lire à haute voix un haïku, comme une seule phrase, de s’en imprégner sans hésiter à le relire, jusqu’à s’en pénétrer, afin d’en saisir complètement le sens qui sera propre à chaque lecteur.
Alain Michaud a choisi d’oublier toute ponctuation afin de préserver au mieux les notions d’évanescence et de probité propres au haïku et à la langue Japonaise.
Bien d’autres règles doivent être respectées dans la rédaction d’un haïku comme la référence à une saison, considérant que même si celle-ci n’est pas nommée, un élément doit pouvoir y rattacher l’esprit du lecteur. Ces règles ont été et sont peu ou prou abandonnées par les auteurs de haïkus, et même l’essentielle qui est celle de sa construction comme évoquée plus haut. Cependant, Alain Michaud a tenu à respecter au mieux cette « contrainte » qui contribue à la créativité, obligeant le poète à trouver les solutions pour s’y conformer. Paradoxalement la conformité à la contrainte mène à un espace de liberté et d’invention immense et donc à ce qui est réellement la poésie.
Bien entendu toute règle, pour exister, doit être transgressée. C’est pourquoi, dans cet ouvrage, l’auteur ne s’est pas privé de ce droit que tout créateur s’octroie, cherchant tout simplement ce que l’on pourrait appeler « l’esprit haïku », notion tout à fait indéfinissable qui n’existe que par le lecteur ou plutôt la lecture. Cet « esprit haïku » procède du vécu, du ressenti, de l’impalpable.
Vous pouvez également découvrir les illustrations du livre en exposition à la Médiathèque de Montceau les Mines du 5 au 18 mars.
Ce sont les éditions « DENIS EDITIONS » qui publient cet ouvrage de 170 pages dont 130 haikus et 31 illustrations. Au prix de 14 euVous pouvez aussi acquérir cet ouvrage en le commandant soit à Alain Michaud accompagné d’un CB de 17 euros (dont 3 euros de port). Les Ruchottes 71300 Mary soit à
Denis Editions : edition@denis-editions.com