Final du 72ème anniversaire de la libération de Montceau
La République, socle de notre nation La ville de Montceau-les-Mines a reçu, pour une année, le drapeau des villes médaillées de la Résistance.
Elle avait prévenu, elle a tenu parole. Le discours de Marie-Claude Jarrot, maire de Montceau-les-Mines, samedi devant l’Embarcadère, place des Droits de l’homme pourrait s’insérer dans les manuels d’histoire, ceux notamment qui retracent les exploits de la Résistance Française lors de la dernière guerre.
Mario Beninca a la garde du drapeau pendant un an
Elle avait prévenu ! Un discours fleuve _ quarante-trois minutes _ , sur un ton presque militaire, celui d’un chef qui mène ses troupes à la bataille, se battre et vaincre. Comment pouvait-il en être autrement après deux jours à célébrer la libération de Montceau, de vivre la veille la bataille de Galuzot avec la reconstitution de l’attaque du train blindé allemand le 6 septembre 1944, des célébrations suivies par une population désireuse de connaître ce passé héroïque du bassin minier, de côtoyer ses dix-sept collègues des villes médaillées de la Résistance présents pour l’occasion, Madame Jarrot a donc fait battre encore plus fort le cœur des uns et des autres. Pendant ces deux jours de commémoration « nous avons vécu des moments importants dans la vie d’une ville, honorer ceux qui ont écrit une page de la résistance (…). Ces femmes et ces hommes avaient un esprit riche et généreux, nous en sommes les héritiers ». Et de se tourner en direction de Mario Beninca, l’un des derniers survivants du Galuzot dont le privilège a été de recevoir le drapeau des villes médaillées de la Résistance. Entré dans le maquis à seize ans, ce drapeau, il le gardera pendant un an avant de le remettre à Nantua.
« Ce fut la victoire du peuple de Montceau » (Marie-Claude Jarrot)
Comment aussi, même si la maire de Montceau n’y fera jamais allusion, ne pas penser à son père, André Jarrot, ancien Compagnon de la Libération et comme sa fille avant elle, maire de 1965 à 1986. Lui qui a connu le général de Gaulle à l’origine de cette médaille de la résistance dont Montceau est titulaire, rappelait justement Pascal Blanchetier, maître de cérémonie et membre de l’ANCMRF (association nationale des communes médaillées de la résistance française). De Gaulle, Jarrot , des noms indissociables de la Résistance.
Toujours sur ce ton qui la symbolise, Marie-Claude Jarrot évoqua avec précision cette bataille de Galuzot, retraçant heure après heure l’exploit de ces résistants face aux allemands « quand l’impossible devient possible » soulignait-elle. De rappeler également qu’en 1943, grâce à l’audace des « gueules noires » ces mineurs du bassin minier dans des opérations de sabotage, Montceau allait peu à peu briser ce carcan allemand. Ce 6 septembre 1944, « ce fut la victoire du peuple de Montceau, des gueules noires, de ce peuple pluriel, la victoire du peuple français, la victoire de la France sur elle-même » appuyait madame la maire.
Se rappeler des fondements de la République
Résistance, résister, des mots qui, encore davantage aujourd’hui, prennent toute leur signification, car difficile, là encore, de ne pas évoquer le terrorisme devant lequel notre pays doit faire face. Tirer des enseignements du passé est un devoir. Et quand bien même « les conflits dans le monde se nourrissent du terreau du fanatisme, d’être différent ne le désigne pas comme notre adversaire » formulait le nouveau ministre de l’industrie Christophe Sirugue. Message que relayait Pascal Blanchetier : « Il nous appartient de mettre ne garde et de sans cesse rappeler qu’en tout temps, l’inconduite de quelques-uns peut engendrer l’inacceptable ».
Résister, c’est refuser, dire « non, comme le général de Gaulle » rappelait Marie-Claude Jarrot. Et chacun des intervenants d’en arriver à la même conclusion, « le vecteur du maintien de la cohésion nationale, c’est la République » formulait le ministre qui répondait à la devise « Liberté, égalité et fraternité » de madame le maire.
« Périple »…
Mais, avant cette cérémonie devant l’Embarcadère, les élus, les représentants des corps constitués :
Gilbert Payet, préfet de Saône-et-Loire,
André Accary, président du Consei départemental,
Jean-Paul Emorine, sénateur
Arnaud Danjean, député européen
Yves Andre, président de l’ONAC (Office National des Anciens Combattants
les représentants des associations locales d’anciens combattants etc. q tous s’étaient recueillis devant les monuments aux morts des Fusillés (à Bel Air), la stèle de Lattre de Tassigny (sur le boulevard du même nom) et enfin le monument Bourdelle, place de l’église.
Une messe en l’église Notre-Dame figurait également eu programme de cette journée de samedi, journée qui s’est « achevée » par un banquet républicain auquel participaient de nombreux membres des associations d’anciens combattants.
Nous allons conclure en parlant de celui que l’on peut qualifier de maitre d’oeuvre de ces cérémonies : nous voulons parler de M. Gérard Gronfier, maire-adjoint et, entre autre, chargé des anciens combattants. Un élu qui a remercié très chaleureusement tous ceux qui, à ses côtés, avaient rendu possible cette organisation pour le moins de grande ampleur. Il remercia également très chaleureusement les musiciens de l’harmonie « Les amis réunis », ceux de Passion BF Bourgogne, les professeurs du conservatoire de musique de Montceau ainsi que les musiciens du bassin minier qui, avaient « rythmé » toutes ces cérémonies.
Ce dimanche, un recueillement aura lieu au monument aux morts du Bois du Verne, en présence de la délégation de la ville jumelle de Zory, ville avec laquelle sera signée, dans la foulée, une charte la liant, encore un peu plus, à notre cité.
Jean Bernard et Annabelle Berthier
« Ryan Clar très fier, avec une grosse pensée
pour son arrière grand-père Claude MOMUS »
4 commentaires sur “Final du 72ème anniversaire de la libération de Montceau”
Une fois de plus certains ont étés oubliés (volontairement peut être…) par la municipalité, veuillez relire les manuels d’histoire, Montceau et la France ont aussi et surtout étés libérés par les Français d’origines étrangères et « indigènes » des colonies devenu indésirables aujourd’hui…(Montecassino bataille des Vosges…etc on appelé ça la bouchée à canon à l’époque).
Quand j’en vois certains sur les photos, ça fait mal au cœur
Ce n’est pas grave devant les vrais résistants et l’histoire, cela reste gravés dans la mémoire de tous, sauf certains.
Un grand merci à vous, cher lavoisier (idigène sans doute?) de rappeler tout ce que la libération de Montceau doit aux polonais,russes,italiens,africains,maghrébins,juifs,francs maçons,cathos,communistes…
J’ai croisé tout ce petit monde,surement,durant les cérémonies…Pas vous ?
Français et fier de l’être Roussillon, « indigène » c’était le nom donné par les Francais aux « AUTRES » et non « idigene », quand au niveau représentativité et notion historique, je m’excuse mais nous avons pas la même notion de l’histoire et de l’hommage duent aux personnes concernés, dommage pour quelqu’un qui travail dans l’éducation national, il doit surement avoir un ou deux livres qui traîné dans votre établissement pour vous en rendre compte non!!!! surtout que vous avez le « sens RÉPUBLICAINS » VOUS, je dis et le répété, que les personnes que l’on a vu en photo tout le long de cette cérémonie (mise à part les résistants bien sur) me font bien rire ou presque pleurer, cela varie selon les jours, enfin toujours est il que c’est mon avis et celui de beaucoup beaucoup de personnes, cela s’appelle la liberté d’expression.
I l faut différencier liberté d’expression (ce que je vais actuellement) et les faits avec preuve (pour plus tard).
Bonne journée Roussillon et n’oubliez pas vive la FRANCE ET VIVE LA RÉPUBLIQUE (enfin la vrai de république…)
Pardon pour les fautes d’orthographes Roussillon, je sais que vous ne supportez pas ça, c’est au moins un domaine que vous maîtrisez…