Christophe Maé pose, lui, la question dans son album l’attrape rêve : mais il est où le bonheur ?

 

 

Il est où le bonheur,
Il est où ? 
Il est où ? 

Essentiel, non ?

 

 

 

Lazarette Coelho Barbosa  explique non seulement ce qu’il est mais comment le trouver, comment aller jusqu’à lui.

 

 

Dans sa conférence du samedi 3 juin à l’auditorium elle commence par définir ce que l’on peut entendre par « Bonheur ».

 

 

D’abord l’eudémonisme (du grec eudemonia, heureux) définissant le bonheur comme but suprême de l’existence humaine.

 

Ensuite l’hédonisme se différenciant de l’eudémonisme comme la recherche continue du seul plaisir immédiat.

 

 

Donc l’un serait existentiel et l’autre fonctionnel ou circonstanciel. L’un tendrait à l’épanouissement, l’accomplissement de notre être dans sa globalité, dans le temps avec les conséquences de ces actes, l’autre est éphémère et donc se limite à l’instant.

 

 

Lazarette Coelho Barbosa, qui dans ses conférences s’intéresse à l’intégralité de la vie de la personne humaine, penche pour un bonheur qui serait source de satisfaction et pas forcément de frustrations.

 

 

Elle appelle à ne pas prêter l’oreille aux injonctions et discours tendant à vendre du « bonheur », à profiter de la vie avec désir et plaisir sans entraves, aux offres alléchantes vantant des pilules miracles, du bonheur en barres, etc.

 

 

 

Pour mener son public au but à atteindre elle n’en décrit pas moins de 7 voies à suivre.

 

 

 

1) nécessité de définir autrement les désirs et les plaisirs : il est nécessaire de savoir et pouvoir faire une sélection de ce qui est bon pour soi et surtout de ce qui ne l’est pas, de ce qui est possible d’avoir et ce qui ne l’est pas…

 

2) Avoir une bonne notion de ses besoins : se méfier d’un faux idéal n’est ne s’avèrerait qu’un leurre. Vouloir créer un nombre illimité de besoins pour devoir ensuite les satisfaire n’est que poursuivre du vent. Elle présente la pyramide de Maslow.

 

 

La pyramide présente une hiérarchie des besoins, une théorie de la motivation élaborée par le psychologue Abraham Maslow à partir des observations réalisées dans les années 1940. (A Theory of Human Motivation, 1943.)

 

 

3) Comprendre que nos pensées ont un impact sur notre vie, sur nos émotions, à l’origine de notre état. Cela pour amener à penser autrement pour vivre autrement et faire émerger l’émotion, la « joie » moteur de la vie, manifestation de la satisfaction.

 

 

4) Quitter, se libérer, se dissocier de l’attachement de discours et croyances excluant le bonheur en soi. Un peu d’optimismes, de confiance en soi. Cette voie introduit la 5ème

 

5) Renoncer au malheur pour « s’ouvrir » au bonheur Commencer à vouloir être dans le bonheur peut amener la prise de conscience qu’une partie de soi souhaite rester dans le malheur! Jules Renard a dit « Car si on bâtissait la maison du bonheur, la plus grande pièce serait la salle d’attente » et Voltaire lui a « décidé d’être heureux parce c’est bon pour la santé »

 

 

6) Le Bonheur est un gâteau fait d’équilibre, de travail intérieur permanent avec désir, plaisir et besoin. C’est une proportion délicate entre ce que l’on est, ce que l’on a, ce que l’on aspire, ce qui nous est essentiel, ce que l’on vit, ce que l’on a vécu et ce que l’on rêve, ce que l’on désire

 

 

7) L’acceptation de la réalité : de ce qui est, est. Adopter une nouvelle philosophie de vie. Chacun subit des infortunes. La perte d’un être cher, la maladie, le handicap, les situations difficiles voire catastrophiques – personnelle, familiale, sociale, professionnelle, matérielle, financière etc. Être dans l’acceptation de la REALITE des événements tels qu’ils arrivent « clé de bien des guérisons » constitue un tremplin pour rebondir et avancer.

 

 

 

Mais comme disait ma mère : chacun voit midi sur le pas de sa porte.

 

 

 

Le public présent qui ne paraissait pas abattu ou malheureux en arrivant repart avec un grand sourire et une volonté affirmée « je m’y mets demain »

 

 

A méditer activement… en prenant du plaisir s’il vous plait.

 

 

 

 

Gilles Desnoix