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vendredi 9 novembre 2018 à 08:52

Centenaire de l’Armistice de la 1ère guerre mondiale (Montceau)

Un programme exceptionnel chargé en émotions à ne surtout pas manquer !



 




 

 

 

Cette année, la commémoration de l’armistice de la première guerre mondiale revêt un caractère tout particulier puisqu’il s’agit de son centenaire.

 

 

Lors de la conférence de presse donnée par Mme Jarrot, celle-ci retrace brièvement le contexte de cet armistice du 11 novembre 1918, qui a signé la fin des combats, avec la victoire des alliés et la défaite totale de l’Allemagne.

 

 

Et cette journée du 11 novembre 2018 est d’autant plus importante pour Montceau, que cette dernière fait partie des villes médaillées de la Résistance. « Elle est importante pour nous, car pas une famille n’a été épargnée lors de cette guerre » dira le maire de Montceau.

 

 

Et de saluer l’initiative de Jocelyne Buchalik, élue à la Culture et celle de l’Espace Jeunesse, qui ont travaillé sur ce programme exceptionnel.

 

 

A noter que cette année, une trentaine d’enfants des écoles du Bois du Verne et des associations sportives participeront à cette commémoration.

 

 

Par ailleurs, Marie-Claude Jarrot a évoqué l’ouvrage de Christian Merlin, membre de la Physiophile qui, sous le titre « Société anonyme des mines de houille de Blanzy, morts pour la patrie, guerre de 14-18 » qui répertorie les 525 employés des houillères morts pour la France.

 

 

 

Préfacé par Mme Jarrot, la population montcellienne y retrouvera très certainement des noms connus, membres de leur famille, des amis, des voisins etc. « Des visages, des destins, familles endeuillées par la perte d’un enfant, d’un père, d’un parent ou d’un ami » y citera le maire de la ville.

 

 

Ce recueil sera vendu au public dans différents points de la ville…

 

 

 Et de rappeler que les tableaux des employés des mines morts pour la patrie entre 1914 et 1918, tout comme la lampe de mineur du Monument aux morts de Bourdelle, place de l’église, sont là pour nous rappeler la fragilité de la paix et le souvenir de tous ceux qui sont morts pour la patrie et la liberté.

 

 

Depuis le mois d’octobre (avec l’exposition « Les sportifs dans la grande guerre » présentée par le comité départemental olympique et sportif) et jusqu’au 11 novembre, point d’orgue de ces manifestations, Montceau commémorera ce centenaire autour de plusieurs évènements.

 

 

Le programme

 

 

Défilé : dimanche 11 novembre à 10h, commémoration en présence des autorités civiles et militaires, des anciens combattants et victimes de guerre.

Cérémonie au monument aux fusillés à 11h avec défilé (rassemblement à 10h50).

 

 

A noter que cette année, une plaque commémorative rue du 11 novembre sera dévoilée.

 

 

Expositions à l’Embarcadère

 

 

Depuis le 3 novembre et jusqu’au 11 novembre « De l’école aux tranchées » par le Musée d’Ecole.

Les 10 et 11 novembre : exposition régionale de philatélie grâce à l’association de Philatélie Montcellienne, avec vin d’honneur le 10 novembre à 11h30.

Ouverture le samedi et le dimanche de 9h à 18h non-stop.

 

 

Animations

 

 

15h : diffusion du film « Nourrir au front » par le Ciné Caméra Club

 

 

15h30 : Conférence de Frédéric Lagrange, président de l’association « La Mine et les Hommes ».

 

 

Spectacle gratuit

 

 

« Entre deux feux » à l’Embarcadère à 16h30. A noter que ce spectacle a été choisi en 2015 pour la labellisation nationale du Centenaire.

 

 

« Entre deux feux » est un voyage musical (chant et piano) construit autour de musiques datant toutes de la période 1914/1918. Il est axé sur les rapports entretenus entre le front et l’arrière.

 

 

Chansons d’adieu, d’amour, récits de soldats, lettres, prière des mères et des enfants, entre le feu des mitrailles et celui des amours sacrifiées.

 

 

Le contraste entre le vie du front et celle de l’arrière est accentué par des allers-retours entre les répertoires populaires et gouailleurs et ceux, plus académiques, des « milieux » musicaux parisiens (Satie, Debussy, Ravel).

 

 

Un répertoire éclectique balayant de nombreuses facettes de la chanson durant la grande guerre.

 

 

1914

 

 

La France s’engage dans une guerre d’une violence et d’une durée rares. Chanter pourrait alors paraître dérisoire voire déplacé. Pourtant, durant les 4 années de guerre, des milliers de couplets inspirés par les souffrances quotidiennes des hommes et des femmes verront le jour.

 

 

Mais de quel quotidien parle-ton, celui du poilu qui apprend à vivre avec la peur, l’horreur, la camaraderie, le patriotisme exacerbé, l’injustice, la folie, la nostalgie? ou celui des femmes des amoureuses, des mères, des travailleuses ?

 

 

Les répertoires se font échos, de loin en loin, par-delà les collines du front et les plaines qui mènent à Paris.

 

 

Le programme musical, proposé pour ce voyage hoquetant, d’avant en arrière, visite à la fois les contrastes et les gouffres émotionnels de cette époque mais aussi la foisonnante diversité créative d’une époque où chanter prenait tout son sens…

 

 

Paris, où la musique, plus académique, poursuit son cours, avec pas ou peu de considération pour le drame humain majeur qui se joue au loin.

 

 

On assiste certes à quelques querelles de compositeurs – patriotisme sur fond de styles musicaux – mais la guerre reste en demi-teinte et n’entache que fort peu les compositions nouvelles.

Seuls quelques musiciens font une place à leur manière, symbolique, poétique, au cauchemar traversé par l’Europe.

 

 

Ce spectacle est vraiment poignant et il ne faut surtout pas le rater ! Ensemble, célébrons en nombre ce centenaire de l’armistice de la première guerre mondiale…

 

 

 

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