Ce matin à la pause de 10h, une partie du personnel de l’établissement du lycée Haigneré, des syndicats (CFDT, CGT, FO et Sud) et même quelques enseignants du lycée Parriat s’étaient rassemblés devant les grilles de l’établissement blanzynois.

 

 

 

L’objectif de ce rassemblement ? Informer les élèves d’un projet de fermeture de la formation gestion administration.

 

 

Les syndicats et le personnel de l’établissement en ont été avisé il y a une dizaine de jours nous dit-on au cours d’une réunion de travail. Et la décision ferme devrait être prise le 18 janvier par le rectorat.

 

 

Une formation qui rencontre du succès

 

 

C’est ce qu’avance le personnel enseignant pour le territoire montcellien. Car les informations semblent bien différentes pour l’académie.

 

En réalité, le personnel se retrouve dans le flou, ne comprenant pas les raisons objectives d’une telle fermeture. « On n’a pas trop d’éléments. Mais sur l’académie, on doit en fermer. » nous explique Mr Gauthé du syndicat FO.

 

 

La fermeture de la formation est d’autant plus impensable qu’elle a été rénovée il y a 7 ans. Avant, la formation s’appelait « secrétariat et comptabilité », une formation qui a toujours fait partie du paysage blanzynois donc. Les deux bacs professionnels ont laissé place à un seul bac professionnel gestion administration.

 

 

La formation actuelle propose 18 places par classe : seconde, première et terminale. Mais en première, on compte actuellement 20 élèves. Et on nous annonce avoir refusé des élèves en septembre.

 

 

Une équipe déterminée à ne pas se laisser faire

 

 

Des mouvements de grève et préavis devraient bientôt être communiqués. C’est ce qu’annoncent les syndicats. Des actions devraient être menées en janvier. Les syndicats demandent aussi une audience qui pourrait se tenir avant le 18 janvier prochain.

 

 

Que se passera-t-il exactement le 18 janvier ? Une proposition sera faite au comité de travail académique du 18 janvier. Suivra ensuite une deuxième commission fin janvier avant la décision finale par le conseil régional en février.

 

 

La CFDT représentée notamment par Monsieur Vincent explique aussi : « Au niveau national, on négocie les formations professionnelles en tant que facteur d’insertion. Nous demandons qu’il y ait une cohérence sur le terrain. »

 

 

Et d’ajouter : « la plateforme ne coûte rien. Dans la logique financière, ils disent qu’il faut remplir les formations techniques. Mais l’élève est au centre du système et pas l’inverse. Dans cette formation, il y a des enseignements transversaux qui sont utiles partout. »

 

 

Une enseignante quant à elle explique : « Il y a un vrai travail avec Parriat. On applique le BTS après le bac pro. On respecte le jeune ».

 

Et une autre stupéfaite : « On nous demande de travailler la liaison bac pro / BTS »

 

 

Et une dernière de conclure : « Ils liquident une formation qu’ils emploient. Cela n’a pas des sens. Des secrétaires, il y en a partout ».

 

 

En outre les enseignants indiquent que bien souvent les élèves ont une mobilité géographique réduite de telle sore qu’ils ne peuvent même pas se rendre jusqu’au Creusot.

 

 

Les enseignants espèrent être reçus au rectorat avant le 12 janvier prochain. D’ici là ils comptent informer les parents et les élèves.

 

Ils regrettent déjà des réductions d’effectifs à la suite de la fusion des deux précédents établissements au sein du lycée Haigneré. Ils craignent que cette réduction se poursuivent.

 

 

Ils poursuivront aussi dans les semaines à venir leur rapprochement auprès des élus : à Blanzy, Montceau et auprès de la région.

 

 

Dossier à suivre !

 

 

Émilie Mondoloni