Autres journaux



mardi 9 juin 2015 à 18:29

Fin du SIH Jean Bouveri…

... au coeur d'un séminaire tenu, ce mardi, au centre nautique de Montceau !



 

 

… au coeur d’un séminaire tenu,  

 

ce mardi, au centre nautique  de Montceau !

 

 

 

Des personnels car, comme vous le savez, le centre hospitalier Jean Bouveri présente la particularité d’être, à la fois public, et en même temps privé. Héritage des Houillères, bien sur !

 

 

Cette information qui n’en n’était qu’une pour les non-initiés a été apportée par Monsieur Bruno Legourd, directeur de la communauté hospitalière Nord Saône-et-Loire créée le 10 février dernier.

 

Une loi !

 

« C‘est la loi qui nous y oblige puisque, au 31 décembre 2015, les SIH (Syndicats Inter-hospitaliers) devront avoir disparu. »

 

Comme vous pouvez le constater, M. Legourd a été on ne peut plus clair. Et d’ajouter : « ce matin, nous avons réuni un maximum de personnels : médecins, infirmières ou infirmiers, aides-soignantes, personnels administratifs, publics et privés etc.) ici au centre nautique pour leur exposer la situation. L’enjeu est de taille puisque nous envisageons d’être prêts dès début décembre, pour avoir un mois devant nous, afin de peaufiner notre nouvelle organisation. De fait, nous devons tout revoir tout en ayant une approche intelligente de ce dossier… C’est pour cela que nous avons réuni toutes les catégories de personnels. Personnels que nous nous devions d’informer au préalable tant de l’aspect juridique, que financier, médical etc. Ce travail est la base de tout, de sa réussite dépend notre réussite… »

 

Objectif : conserver le statut FEHAP : Fédération des Etablissements Hospitaliers et d’Aide à la Personne privé mais non lucratif ! Propos, largement approuvé par Mme Isabelle Taybiaoui, directrice du SIH.

 

Deux temps !

 

Mme Marie-Claude Jarrot, maire et présidente du conseil de surveillance du centre hospitalier, est non moins catégorique !

 

« Nous avons fait à des spécialistes, en l’occurrence le cabinet Houdart, qui va nous guider dans cette démarche pour le moins complexe… Nous nous devions aussi de rassurer les personnels quant à cette évolution inéluctable, comme l’a indiqué M. Legourd. Ce séminaire est aussi la démonstration que nous voulons travailler dans la transparence la plus totale. Cet après-midi, nous allons travailler avec les personnels qui, pour nous, doivent être force de propositions… Aucune question n’est interdite…Nous allons donc jeter les bases d’un projet qui devra prendre en compte nos obligations, mais aussi nos devoirs vis-à-vis d’eux, et élaborer un projet pérenne, efficace et surtout de nature à faire que notre centre hospitalier conserve toute sa place dans ce territoire de santé !

 

Annabelle Berthier

 

 

 

seminaire hp 0906152

 

seminaire hp 0906153

 

 

seminaire hp 0906156

 

 

 

 

 

 



Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire.


» Se connecter / S'enregistrer




2 commentaires sur “Fin du SIH Jean Bouveri…”

  1. jean montceau dit :

    Avec au bout du compte, une diminution de personnel et de qualité de soin. La santé est un service public donc un service dû au public et qui n’a pas à faire de profits. Messieurs et mesdames les décideurs, vous nous la devez.

  2. sillabruno dit :

    La loi Hôpital Patients Santé Territoire (HPST) du 21 juillet 2009 prévoyait la disparition des Syndicats Interhospitaliers (SIH) dans les trois ans. Notre Centre hospitalier est un SIH qui comprend l’hôpital Jean Bouveri et le Centre médico-chirurgical Saint-Exupéry depuis 1997. La loi HPST, dite loi Bachelot, c’est une loi qui conforte une vision de « l’hôpital conçu comme une entreprise » s’inscrivant  dans la perspective d’une marchandisation de la santé. Le fonctionnement  de l’hôpital est aligné sur celui de l’entreprise. Une manière d’ouvrir la voie au productivisme,  à la course aux actes, et à la sélection des patients, selon des critères de rentabilité. C’est une loi qui renforce l’autoritarisme et le centralisme, via les Agences Régionales de Santé, et qui tourne le dos à toute démocratie sanitaire.