Le Do In, pratique d’automassage d’inspiration chinoise
Présentée par les Ateliers du Mieux Être 71
Ce vendredi soir, Anne-Laure Corbi, professionnelle du mieux-être et adhérente de l’association des Ateliers du Mieux-être 71, a présenté une conférence/atelier sur le Do In aux salles Saint Henri du Creusot.
Et c’est une petite assemblée motivée qui était présente pour la première manifestation de l’année 2018 proposée par l’association.
Une pratique basée sur l’énergétique chinoise
La praticienne de Do In, également réflexologue et aromathérapeute a débuté son propos en replaçant le Do In dans son contexte original et particulièrement en indiquant que sa pratique était basée sur l’approche énergétique chinoise. Celle-ci se décline autour du Yin (principe de la terre) et du Yang (principe du ciel). Elle ajoute que notre énergie vitale personnelle se constitue en partie de l’énergie ancestrale acquise à notre naissance et une énergie essentielle acquise par la nourriture et nos pratiques quotidiennes.
Selon différentes pratiques énergétiques (chinoise, japonaise ou indienne), nos énergies se recentrent au niveau de ce que l’on appelle le hara, ou le tandien ou encore le deuxième chakra.
L’énergétique chinoise développe et explique les flux d’énergie selon cinq principes : le bois, le feu, le métal, l’eau et la terre. Ces principes sont présents dans notre corps à travers les méridiens, des canaux énergétiques qui constituent une véritable grille énergétique.
Le rôle du Do In
Le Do In a pour objectif de faire circuler le mieux possible l’énergie et de réduire les « entraves » à cette circulation.
Le terme Do In est japonais et vient de l’expression chinoise Dao In. Dao signifie conduire, diriger. C’est par l’intermédiaire d’un maître que l’on va apprendre cette pratique. Le deuxième idéogramme représente un arc tendu. Cela signifie attirer, guider. On parle donc d’une capacité à guider l’énergie vitale dans le corps.
Autrement dit, le Do In est une pratique pour guider l’énergie vitale. C’est, selon la conférencière, une pratique dont on peut retrouver des traces dans des textes chinois et japonais anciens. Le Do In semble être arrivé au 5e siècle après J.-C. au Japon.
Dans la pratique, il existe plusieurs écoles de Do In sans que l’on puisse parler de dogmes.
Ce vendredi soir, la conférencière a fait découvrir des exercices de « nettoyage ». Ces exercices se pratiquaient à l’origine sous une cascade d’eau sacrée. Aujourd’hui c’est une pratique par tapotements et comprenant aussi des méditations.
Il s’agit d’une pratique plutôt matinale permettant de démarrer la journée par une bonne circulation d’énergie. Toutefois, pratiquée le soir, cette discipline permet alors de rassembler ses énergies de la journée.
Dans les exercices, on commencera toujours par tapoter le côté droit du corps avant de passer au côté gauche. Les pratiques d’étirements du Do In sont indiqués en réalité afin d’étirer les trajets des méridiens dont nous avons parlé plus haut. Et les tapotements permettent de travailler aussi par « principes » (bois, feu, eau, terre ou métal).
Les contre-indications
Anne-Laure Corbi indique que la pratique du Do In est déconseillée aux femmes enceintes qui pourraient ressentir davantage de désagréments tels des nausées par exemple. Éviter aussi pour les cancer « flambants », en cas de forte fièvre ou encore en cas de phlébite ou de thrombose.
Le Do In semble particulièrement indiqué pour l’insuffisance rénale, l’insuffisance hépatique. Mais il s’agit d’y avoir recours par petites doses selon la conférencière, afin de pouvoir renforcer progressivement les organes.
Après avoir répondu à plusieurs questions de l’assemblée, des exercices de Do In ont été proposés : tapotements des bras, des cervicales, au niveau du visage et au niveau de certains organes. La soirée s’est achevée par une méditation guidée par la professionnelle.
Les personnes présentes étaient toutes visiblement détendues et découvraient pour la plupart cette pratique ce soir-là.
L’association des Ateliers du Mieux-être 71 propose des conférences ou ateliers tous les mois à destination du grand public afin de faire connaître les disciplines du mieux-être pratiquées par des professionnels certifiés ou diplômés.
La prochaine conférence s’intitule « la mémoire cellulaire » et sera présentée par Émilie Laure Mondoloni, le 9 février prochain à 20h, salle Saint Henri n°2 au Creusot.
Plus de renseignements sur l’association : http://www.ateliersmieuxetre71.com/
LD