Profitant de la venue du ministre de la Santé, ce mardi au Creusot, une délégation emmenée par Jean-Michel de Battista, président du syndicat des orthophonistes de Saône-et-Loire,  l’a interpellé pour dire leur colère suite à la dernière décision du gouvernement de vouloir inventer « une orthophonie à 2 vitesses ».

Une réforme de la formation qui serait ainsi amputée d’un semestre au niveau des études (4 ans et demi jusqu’à présent) avec en plus une absence de reconnaissance au grade Master.

Une interpellation qui avait pour objet d’alerter le ministre de la Santé  sur une diminution de l’offre de soins orthophoniques de qualité à proximité du patient. Selon M. de Battista, Xavier Bertrand les a assuré que le dossier n’était pas figé.

A noter que, autre problème rencontré par ces praticiens, ceux-ci dépendent non seulement du ministère de la Santé mais aussi de celui de l’Enseignement Supérieur.