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lundi 1 mai 2017 à 06:04

Didier Thierry et Boulet Julien exposent dans la petite galerie de l’embarcadère (Montceau)

Jusqu'au 7 mai 2017



 

Pour 8 jours à partir du 29 avril ces deux peintres font escale à l’embarcadère.

 

 

Derrière cette exposition très intéressante il faut retrouver la patte de Corado Boost et de Mme la Présidente de l’Atelier Roseline Michel.

Un public très fourni est venu assister à ce vernissage et partager le verre de l’amitié. La ville de Montceau est représentée par 3 élus (Jocelyne Buchalik, Guy Souvigny et Christiane Mathos) et Saint Vallier par Christophe Dumont.

 

 

Les deux artistes qui exposent ont des parcours en dehors de la norme artistique traditionnelle.

 

 

Pour l’un, Boulet Julien, c’est un concours de circonstances, il repeignait son appartement, la main à saisi le pinceau qui a répandu la peinture et la vocation est née. Il ne s’agit pas d’une schématisation réductrice, c’est l’artiste lui-même qui explique comment il en est venu à peindre ce qu’il propose aux amateurs d’art assemblés ce soir pour le vernissage.

 

 

Depuis l’enfance il a toujours aimé dessiner et donc ses toiles sont le prolongement de cette inclination de l’enfance.

 

Mais ce jeune homme ne se prend pas la tête avec tout ça. Pour lui c’est simple si une toile ne lui plait pas il ne la montre pas. Pour que le public la voie il faut qu’elle passe cette épreuve originelle. « Pour moi une peinture appartient à celui qui l’a faite et celui qui la regarde. »

Ses œuvres exposées sont clivées en deux parties distinctes de style et de lecture. La première partie est basée sur l’expression, l’invitation au voyage intérieur comme « The Wall ». La seconde partie s’ancre sur le signifiant comme « Pompéi »

Cet artiste ne veut se limiter à aucune matrice, il entend explorer plusieurs univers et modes picturaux.

 

 

Ce jeune homme a deux passions prenantes : la pêche et la peinture.

 

Pour l’autre c’est le papier de verre de la vie et l’attention bienveillante d’une artiste peintre qui l’ont à la fois éloigné de sa passion et de son savoir-faire et ramené à la toile. Didier Thierry est un homme de l’art (fresquiste, peintre de décors (Charlie et la chocolaterie pour l’école du Mont St Vincent), de trompe-l’œil pour des magiciens, magicien lui-même) qui s’en est éloigné du fait des aléas de la vie. Pendant 7 ans la palette est restée orpheline, puis une douce marraine lui a remis la main au pinceau. En quelques mois il a réalisé ses œuvres qui sont accrochées aux cimaises de l’embarcadère. Un sursaut, un accouchement salutaire et salvateur.

 

 

Jocelyne Buchalik a dans son discours pointé une toile en particulier parce qu’elle a évoqué pour Guy Souvigny une réalisation technologique de l’entreprise Symbiose de Montceau : la pâquerette bionique DAISY qui fabrique de l’eau à partir de l’humidité de l’air.

Comme quoi il existe dans transcendances dans l’art qui lient la réalité et l’imaginaire.

 

 

 

Gilles Desnoix

PS, pour en savoir plus sur cette cueillette de la rosée : en 2015 Symbiose a développé DAISY, la pâquerette bionique qui fabrique de l’eau à partir de l’humidité de l’air. Et ce sans énergie. Mais Daisy est capable de transformer la rosée en eau potable même en plein milieu du désert.
C’est une super pâquerette capable de produire jusqu’à 100 litres d’eau potable a déjà fait ses preuves lors de tests réalisés un peu partout dans le monde au Maroc, en Croatie, en Inde, au Chili, en Polynésie, en Israël… Ses utilisations sont multiples aussi bien dans des camps de réfugiés que des villages isolés ou des bases de vies minière et pétrolière

 

 

 

 

 

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