Très grave accident à Toulon-sur-Arroux
21 sapeurs pompiers, une infirmière et 5 véhicules mobilisés !
Ce vendredi soir, la commune de Toulon-sur-Arroux accueillait un exercice dit du bassin opérationnel de Montceau (lequel regroupe les centres des pompiers de Montceau-les-Mines, Toulon-sur-Arroux, Perrecy les Forges, Génelard, St Bonnet de Joux et Blanzy).
L’exercice de ce vendredi soir était organisé dans le cadre de la préparation à un exercice de plus grande envergure qui concernera le groupement sud ouest du département et qui aura lieu durant le deuxième semestre de l’année 2019. Il concernera un nombre important de victimes.
Chaque bassin opérationnel (ils sont au nombre de trois) doivent le faire.
Un accident incluant un seul véhicule et cinq victimes
Ce vendredi soir, c’est un accident de la circulation qui avait été mis en scène, un accident d’un véhicule seul. Il s’agissait d’une perte de contrôle avec des tonneaux qui avaient été réalisés par le véhicule. La scène comportait deux adultes et trois enfants. Un adulte avait été éjecté du véhicule. L’autre était incarcéré dans le véhicule. Et les enfants étaient des blessés légers, ce que les pompiers appellent des urgences relatives.
Pour les adultes, il s’agissait d’urgences absolues.
Un exercice avec de nombreuses victimes
Pour cet exercice « novi » pour nombreuses victimes, il s’agissait aussi de tester la démarche du sinus (système d’information numérique standardisé). Ce système est utilisé par tous les systèmes de secours, les gendarmes, la police, la préfecture et même les ministères. Il a pour but de recenser, répertorier, suivre les victimes.
Lors de cet exercice, ce sont ainsi les 5 centres du bassin qui étaient concernés et présents. 5 véhicules étaient présents sur place.
L’équipe comprenait 21 pompiers et une infirmière. Un opérateur « sinus » venant de Paray-le-Monial participait aussi à l’exercice. Il avait pour but de mettre en œuvre le sinus.
Un système pour assurer et identifier les victimes
Sur le terrain, le système Sinus est d’abord appliqué par la pose d’un bracelet comprenant un code sur le poignet de chaque victime. Ce code est répertorié et le code sera associé à la personne le portant dans une base de données.
Durant l’intervention, les pompiers travaillent aussi avec des fiches médicales qui sont placées autour du cou de chaque victime de sorte que les soins réalisés ou les constats soient répertoriés là aussi au fur et à mesure permettant un meilleur relais entre chaque pompiers et soignants.
Des codes couleurs permettent d’identifier le niveau d’urgence : noir pour une personne décédée, rouge pour une urgence absolue, jaune pour une urgence relative.
Dès 19h, l’exercice a été lancé. S’il y avait déjà des pompiers sur place, ce ne sont pas eux qui ont réalisé l’exercice. Il s’agissait d’observer le travail des collègues. Rapidement les pompiers intervenant se sont occupés des occupants de la voiture, la personne éjectée se trouvant nettement plus loin et caché par les herbes hautes.
Et peu à peu au fur et à mesure de l’exercice d’autres pompiers arrivent sur place, notamment une équipe afin de désincarcérer le conducteur coincé dans son véhicule.
Pour cet exercice, c’est le chef de groupe de Génelard, Christophe Sarrazin, qui a supervisé l’opération. Il résumera la situation comme suit : un accident de la circulation entre une voiture qui a percuté un arbre de face. 5 victimes : 3 enfants et 2 adulte. Sur place il y avait 5 ambulances, un véhicule secours routier + 2 VL. Également à noter la présence de 21 pompiers, une équipe médicalisée venue de Montceau. Dans la réalité, le Maire de la commune et les gendarmes auraient été présents.
Au pont Gaudet où l’exercice avait lieu, il y avait de nombreux spectateurs qui ont pu admirer le travail des pompiers et il y avait de fins connaisseurs déjà chez de jeunes enfants. Peut-être de futurs pompiers volontaires ? Qui sait ?
EM