Incendie de Bourgogne Abats Triperie (Sicavyl) à Montchanin
Les salariés sous le choc
Les salariés sous le choc
Ce vendredi matin, à 9 h, régnait sur place une sensation de désolation.
Tandis que les pompiers, commandés par le chef de groupe, le Lieutenant Prieur, continuaient «d’arroser» le bâtiment, que le responsable de l’entreprise était très occupé avec ces derniers et avec les gendarmes, devant le portail d’accès à l’enceinte de l’entreprise sinistrée, une vingtaine de salariés conversaient, visiblement choqués par ce qu’ils sont en train de vivre.
Parmi ces salariés présents, Géraldine Caprioli accepta d’être leur porte parole et après nous avoir confié qu’elle travaillait chez B.A.T depuis presque onze années en tant que chef de ligne à la préparation des commandes, elle nous disait que comme tous ses 70 camarades : «je suis très choquée, très attristée », je crains que «10 années de ma vie ne soit définitivement perdues», mais, dit-elle «Pour le moment, nous attendons, l’espoir fait vivre, même si nous sommes inquiets, nous voulons y croire » et d’ajouter avec humour : «nous sommes prêts à faire du béton pour reconstruire».
«Nous sommes très unis dans la tristesse et resterons très unis dans l’espoir de l’avenir et la volonté de reprendre aussi rapidement que possible».
Le responsable du site B.A.T Montchanin, bien sûr très occupé, nous a cependant confié que l’entreprise de Montchanin faisait partie d’un groupe et que c’est la Direction qui avait procédé au choix de l’assurance pour la couverture des risques (Incendie et Risques divers).
Jean Michel LENDEL
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