Il est Polliacien, a 19 ans et il a été sacré double champion de France sur piste, à Hyères, en 2017. Un titre qui vient s’ajouter à celui de champion de Bourgogne-Franche-Comté sur route, en 2016 et champion du Grand-Est sur piste, toujours en 2016.

 

Un sportif de haut niveau donc, qui cumule sport et études scientifiques à Dijon. Mais Maxime a effectué toute sa scolarité dans la région : école primaire du Bois-du-Verne, puis de Pouilloux, collège Copernic et lycée Parriat.

 

Le lycéen a ensuite intégré le lycée des Arcades à Dijon en 2016, dans le cadre de Sports-Etudes. Avant de passer les deux années suivantes au lycée Jean-Marc Boivin à Chevigny, en section scientifique.

 

Mais comment est venue cette passion pour le cyclisme ? « Tout petit, mes parents nous emmenaient faire de grandes balades à vélo. En Hollande, par exemple, où les cyclistes sont rois, mais aussi sur les voies vertes. Ajoutant : « Et puis, mon père adorait les très grands trajets à vélo. Telle cette fois où il a fait Dijon-la Lorraine, soit près de 300 km… ».

 

« Personnellement, dans mon enfance, j’ai testé plein de sports. Natation, course à pied, escrime, tennis etc. Puis, mon frère s’est inscrit au vélo club montcellien et je l’ai suivi en 2006 » se souvient Maxime.

 

Une vraie révélation qui se traduit aujourd’hui par une quinzaine d’heures d’entrainement par semaine, pour assurer, lors des compétitions des week-ends. « Lors de ces courses, nous avalons entre 100 et 200km » précise le jeune homme.

 

Et pour courir, pas question de prendre le premier vélo venu. Maxime en a trois : un pour la piste, un pour la route et un pour le contre la montre. Ce sont des sponsors internes au club qui lui prêtent ces derniers.

 

Mais Maxime a ses propres sponsors. Ainsi, la marque française MAVIC (roues, vêtements, maillots, casques…) lui offre deux paires de chaussures par an. Une aide appréciable quand on connait le prix des chaussures, chaussettes, lunettes etc.

 

D’ailleurs, Maxime lance un appel aux sponsors potentiels qui pourraient l’aider à acquérir ces accessoires. Des chaussettes, des lunettes que l’étudiant n’a pas trop les moyens d’acheter.

 

Mais comme il le reconnait volontiers, « j’ai conclu un accord avec la ville de Dijon, qui m’octroie mille euros à l’année pour pallier les frais de déplacement sur le lieu des courses et les frais annexes ». En échange, Maxime arbore le logo de la ville sur son maillot.

 

Et avis aux sponsors : Maxime Spohr prépare le Paris-Roubaix qui aura lieu fin mai. Mais avant, il participera à la coupe de France sur piste le 8 mai à Paris.

 

Tout cela implique de posséder des qualités que tout le monde n’a pas : endurance, gestion des efforts et vision de la course. Mais aussi, il ne faut pas avoir peur de s’entrainer par tous les temps ! Qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente, Maxime enfourche son vélo et en avant !

 

Et puis, le sportif, comme tous ses congénères, doit aussi surveiller son alimentation : manger pas trop salé, pas de sucreries, de sodas, de frites. Par contre, il peut se nourrir de légumes, de fruits, de quinoa etc, à volonté.

 

Enfin, il a droit comme tout sportif de haut-niveau, à deux contrôles sanguins par an, plus quatre ou cinq autres, internes au club.

 

Maxime s’attend par ailleurs à des contrôles sanguins sur les grandes courses, comme le Paris-Roubaix. Mais rien à craindre, le garçon est « clean » et ne risquerait pas des sanctions pour gagner quelques places.

 

Et à part le vélo, qui tient déjà une grande place dans sa vie et son emploi du temps, Maxime a une autre passion : la photo aérienne, qu’il pratique à l’aide d’un drone. « Ou plutôt d’un quadricoptère » dit-il en souriant.

 

En tout cas, nous souhaitons un excellent Paris-Roubaix à Maxime et plein d’autres titres à ce jeune cycliste méritant.