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jeudi 3 novembre 2016 à 07:30

Foyer des jeunes et d’éducation populaire (FJEP) à Saint-Vallier

L’association se sent trop isolée



On ne présente plus le Foyer des jeunes et d’éducation populaire (FJEP) à Saint-Vallier. Son aura, ses activités ont d’ailleurs bien dépassé les frontières de la commune en particulier grâce à son école de cirque et une salle Raymond Devos à faire pâlir de jalousie les plus talentueux circassiens. En somme, le FJEP coule des jours heureux, fort de ses plus de deux cents adhérents, d’un budget assez considérable de 100 000€ dont une subvention municipale de 18 000€.

 

 

 

« Nous sommes une association mais nous avons deux salariés pour l’école de cirque, Caroline Alleyson et Valentin Chevrot » indique aussitôt l’un des deux présidents, Rafaël Freniche. Il sera justement temps de faire un point précis sur l’association vendredi 4 novembre 2016 à 20h à la salle Devos à l’occasion de l’assemblée générale.

 

 

Se rapprocher en termes de projets culturels de l’ECLA

 

 

Toutefois, on sent bien au son de sa voix que Rafaël Freniche a un autre message à délivrer, qu’il souhaite évacuer non pas une rancœur mais un malaise, qui au même titre que Jean-Luc Pradines, son alter ego, lui pèse sur la conscience. De quoi s’agit-il ? Le FJEP souffre de son isolement. « Le FJEP est un véritable outil, une association très dynamique alors nous souhaitons nous rapprocher des projets culturels de la ville de Saint-Vallier et en particulier de l’Espace culturel Louis Aragon » lancent en chœur les deux présidents.

 

 

Déjà géographiquement parlant, la salle Devos et donc le FJEP sont situés aux Bois Francs, à moins de cinq minutes de centre névralgique culturel que représente l’ECLA mais excentré tout de même. Naturellement, les Valloiriennes et Valloiriens ont plutôt tendance à se rendre à l’ECLA qui regroupe l’Agora (centre social), la bibliothèque, la salle de spectacle, les activités de l’association l’Abreuv’art des galipotes. C’est un fait ! Quoi qu’il en soit, on ne déplacera pas la salle Devos pour l’accoler à l’ECLA. La subtilité est ailleurs, dans le consensus plus exactement, des échanges qui ont, un temps, été noués entre les deux entités et que les deux président aimeraient améliorer, intensifier.

 

 

Une convention pour solution ?

 

 

Dernièrement une réunion s’est tenue entre le FJEP et la mairie pour établir une convention de projets « pour un rapprochement, une complémentarité avec l’ECLA » rapporte Rafaël Freniche. Une convention qui devrait être présentée au prochain conseil municipal le 22 décembre. Contacté par téléphone, Richard Taiclet, premier adjoint nous a conseillé de nous tourner vers Jean-Claude Laronde, adjoint à la communication. Un élu que nous n’avons pas pu joindre depuis !

 

« Nous voulons être des acteurs privilégiés sur la commune, voilà pourquoi des passerelles doivent exciter entre l’ECLA et nous, qu’on prenne l’habitude de travailler ensemble » assure Rafaël Freniche. « Qu’on puisse se greffer sur plusieurs projets culturels à l’ECLA » relance Jean-Luc Pradines. Deux présidents qui n’ont pas vraiment apprécié que le FJEP ait été « débarqué » des derniers Queulots folies. « Nous devions participer à la buvette et assurer un atelier cirque. Or, nous avons été écartés. Pourquoi ? »

 

 

Une convention parviendra-t-elle à rabibocher le FJEP avec l’ECLA ? Suite au prochain numéro.

 

 

Jean Bernard

 

 

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