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vendredi 10 mars 2017 à 05:33

Sanvignes – Printemps Sanvign’Arts

Barzingault, la folle interview qui n’en finit pas de vous faire rire



 

 

Dur, dur d’interviewer Barzingault, ou plutôt Thierry Lhuillier, créateur du groupe Barzingault… Pas moyen de placer deux mots sans qu’il transforme vos propos en citations, jeux de mots et autres plaisanteries. En ponctuant régulièrement les éclats de rire par des « Allez, au boulot, madame la journaliste ! ».

 

Votre serviteur doit pourtant « recadrer » l’artiste à maintes reprises, mais à chaque fois, il repart dans de folles élucubrations, que n’auraient pas reniées le chanteur Antoine en son temps.

 


Bref ! Une heure trente d’entretien – au demeurant fort intéressant – quand Môssieu Thierry veut bien rester sérieux trente secondes.

 

Je n’ose imaginer ce qui vous attend ce samedi 11 mars à la Trèche ! Inutile de prévenir que le public va se tenir les côtes de rire.

 

Donc, Thierry Lhuillier, qui est âgé de 52 ans est né à Toul, en Lorraine. Et comme il le dit joliment « J’ai arrêté mes études de médecine, deux jours après le BEPC ! ».

 

Ajoutant : « Mais à l’époque, nous parlions le français correctement et nous savions lire et compter…fleurette ! ».

 

Cadre dans l’industrie pharmaceutique, il démarre véritablement dans le métier en 2002. Pianiste-chanteur, Thierry Lhuillier a toutefois écumé tous les endroits festifs du Grand Est, dès 1997 avec son piano, sa gouaille et son détachement.

 

Manouche du piano comme il se définit lui-même (il ne connait pas le solfège) il a appris cet instrument seul, à l’oreille, en déchiffrant les musiques d’Higelin. Et ce, à la suite de l’abandon forcé du football, qui l’a entrainé dans une petite dépression. Il se met donc au piano, malgré la réflexion de son professeur de musique qui lui assène qu’il « n’a pas l’oreille musicale ! ».

 

En réponse, il crée Barzingault avec Christelle Vigneron, sorte de Catherine Ringer de l’accordéon, à l’énergie scénique sans borne. Se qualifiant comme un fils spirituel de Jacques Higelin, Georges Brassens, Pierre Desproges, Hubert-Félix Thiéfaine, Thierry vénère Jacques Brel qui, dit-il, possédait une force scénique incroyable. Et qui disait, parlant des filles de joie, « Je préfère les femmes qui me font payer avant plutôt que celles qui me font payer après… ».

 

Thierry, avec beaucoup d’humour, s’autoproclame le « chantre de l’art discount ». Car il se produit en duo, en trio ou en quatuor, selon les finances de ceux qui le programment. Au fil de la conversation, votre serviteur a droit à quelques questions : Savez-vous comment on appelle un homme jaloux ? Un mâle veillant…

 

Et à propos des femmes : « J’étais un homme à femmes, maintenant, je suis un homme à fans ».

 

Ce samedi, à la Trèche, il sera en quatuor, accompagné par Christelle Vigneron (accordéon), Sabina Brossard Mikurda (violon) ses « filles harmoniques » et Jean-Luc Deat (contrebasse).

 

Ah ! au fait… Pourquoi Barzingault ? Tout simplement le bar, le zinc et Gault (de Gault et Millau?)

 

Barzingault, samedi 11 mars 2017 à 20h30 salle de la Trèche à Sanvignes.

 

Tarifs : 4 et 6 euros.

 

 

 

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