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mardi 7 mars 2017 à 06:35

Réunion du Collectif pour une Alternative à Gauche, Écologique et Sociale

Toujours derrière Mélenchon mais avec quelques questions



 

Salle du Bois-du-Verne s’est tenue hier soir vendredi 3 mars une réunion du Collectif pour une Alternative à Gauche, Écologique et Sociale.

 

 

Fidèle à leurs habitudes les membres du collectif ont dialogué autour de la situation actuelle de la campagne des présidentielles, mais aussi sur leurs propres engagements, sur les réalités de terrain

 

 

Rapidement un débat intense s’est mis en place et les échanges d’idées ont été nombreux pour aboutir au communique ci-après.

 

 

« Le Collectif pour une Alternative à Gauche, Écologique et Sociale s’est réuni vendredi 3 mars à la Salle du Bois-du-Verne. Les membres présents ont commencé par échanger sur une campagne électorale comme ces militants expérimentés n’en ont jamais connu d’aussi confuse et préoccupante. Ils s’interrogent sur le rôle des médias dont il semble que Macron soit devenu le candidat favori. Ils redoutent que l’actuelle cacophonie ne finisse par décourager les électeurs, sachant qu’un taux important d’abstention posera la question de la légitimité réelle du vainqueur du scrutin. La menace d’éclatement des partis de gouvernement peut empêcher la mise en place d’une nette majorité. Cette situation confirme tout le mal qu’ils pensent de la « monarchie républicaine » instituée par la cinquième République. À gauche, le risque est que Hamon et Mélenchon, qui s’adressent au même électorat, se partagent des voix qui, avec une candidature unique, donnerait à la Gauche de sérieuses chances d’être présente au second tour.

 

 

Mélenchon a pour lui une partie importante de la jeunesse, mais on peut regretter qu’il ait choisi de créer la « France insoumise » au lieu de s’appuyer, comme en 2012, sur les forces du PCF et du Front de Gauche. D’autre part, le travail collectif engagé est, même en cas de défaite, un pari sur l’avenir qui servira dans les combats futurs. Les législatives, sur lesquelles le Collectif a choisi de concentrer ses efforts, sont également source d’interrogations : si Macron est élu, quelle pourra être sa majorité parlementaire ? « En marche » sera-t-elle en mesure de présenter des candidats dans toutes les circonscriptions ? La même question se pose pour la « France insoumise » avec, là encore, le risque de voir sur la même circonscription, un(e) candidat(e) du PCF-Front de Gauche en concurrence avec un(e) candidat(e) de la « France insoumise ». Pour les élections législatives, la possibilité d’une triangulaire au second tour donne toutefois une chance au rassemblement à gauche. Le collectif demande que le candidat unique de la Gauche à la Présidentielle soit choisi par l’ensemble du Peuple de Gauche sur la base d’un programme commun. Si cette perspective se réalise, le même processus pourrait s’appliquer aux Législatives. En outre, ils veulent faire connaître les propositions sur lesquelles ils ont réfléchi depuis plusieurs mois, et envisagent de demander aux candidats de Gauche aux législatives une entrevue pour en discuter. Ils vont également collecter des récits de la pauvreté et de la souffrance sociale croissantes chez de nombreux salariés et retraités, comme de travailleurs indépendants, confrontés à un système économique qui crée et aggrave les injustices. La prochaine réunion du Collectif se tiendra le vendredi 7 avril, en un lieu qui sera précisé ultérieurement. »

 

 

 

On peut le constater le trouble existe face à une situation très inattendue et particulière pour cette élection présidentielle.

 

 

Gageons que ceci n’est pas l’apanage du seul collectif pour une Alternative à Gauche, Écologique et Sociale.

 

 

 

Gilles Desnoix

 

 

 

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Un commentaire sur “Réunion du Collectif pour une Alternative à Gauche, Écologique et Sociale”

  1. marius8 dit :

    L’ ALTERNATIVE À GAUCHE : Voter Mélenchon !
    • 26 FÉVR. 2017 PAR LÉO MIRA

    À deux mois du premier tour de la présidentielle, il est temps pour la gauche d’établir un constat d’échec de l’appel au rassemblement autour d’un candidat unique.

    La logique d’appareil l’emporte au PCF et à EELV, où les apparatchiks, soucieux de préserver les sièges des députés sortants, ont saboté toute possibilité d’aboutir à une candidature de la gauche rassemblée. Les dirigeants communistes qui, en opposition avec le choix des militants, négocient avec le candidat socialiste ; Jadot, qui sur un coin de table au cours d’un repas, signe un accord avec Hamon et annonce son désistement, avant même d’avoir consulté sa base. À noter, que cette consultation organisée après l’annonce par le candidat Jadot de son désistement, n’a rassemblé que la moitié des 17 000 électeurs de la primaire des verts. Que le oui l’a emporté à 79,53% des 9433 votants, le non à 15,39% et le blanc à 5,08%. Le résultat de cet accord, appendice d’une esquisse de programme d’un candidat contesté par l’aile droite de son parti, et diviseur commun des gauches, abouti au mécontentement d’une large frange des militants écologistes, dont Sophie Camard, tête de liste EELV – Front de Gauche aux élections régionales en PACA, qui donne sa démission d’EELV et rejoint Jean-Luc Mélenchon.
    Que peuvent donc attendre ces millions de femmes et d’hommes, abandonnés à la pauvreté ou à la misère ; victimes du chômage ou de la précarité de l’emploi, de retraites dérisoires, de bas salaires, de revenus agricoles misérables ? Que peuvent attendre ces jeunes parqués dans les ghettos des cités, et ces habitants des villages agonisants de nos campagnes, privés de services publiques et aussi, souvent, de médecins, de pharmaciens, de commerces ? Que peut attendre cette France profonde de ces candidats de droite, de Le Pen à Macron, ou de ce candidat d’une gauche politicienne, tacticienne, combinarde, préoccupé davantage par l’avenir d’un Parti socialiste en décomposition, que par ses engagements pris lors des primaires ? Que peuvent attendre les français, d’un Benoît Hamon à la conquête, non pas de la plus haute fonction de l’État, mais d’un parti qui a trahi le peuple ? Un parti qui a glissé, d’une sociale démocratie coupable de tant de trahisons, à un social libéralisme au service de la finance et de la mondialisation. Qu’attendre d’un candidat qui de toute façon, se désistera pour l’illusionniste Macron. Acte naturel pour lequel certains caciques socialistes ont déjà opté. L’absence de volonté, ou de courage, à rompre avec le passé et à se donner les moyens de se tourner vers une offre politique résolument écologique, sociale, et économiquement humaine, ferme la porte à toute possibilité d’accord avec la France insoumise.
    Il est donc temps de cesser de perdre son temps à se bercer d’illusions stériles, et à se consacrer à convaincre que le seul projet de gauche, est aujourd’hui celui de la France insoumise porté par Jean-Luc Mélenchon. Fidèle électeur socialiste des décennies durant, électeur de Benoît Hamon à la primaire socialiste, signataire de la pétition pour une coalition de gauche, je rejoins aujourd’hui le combat de la France insoumise, le seul combat pour lequel mes convictions profondes d’homme de gauche, et ma dignité me dictent de mener. Ce choix je le fais, en réponse aux fourberies d’un candidat qui avait créé en moi l’espoir, et d’un candidat écologiste reprenant à son compte le chantage au danger Front National, pour justifier sa magouille politicienne avec Hamon. Seul le peuple peut dire, qui des deux candidats de gauche est le plus à même de rompre avec le passé et son système corrompu, et à engager le pays sur la voie d’un avenir en commun. Avec la France insoumise, la gauche peut être présente au second tour de la présidentielle. Pour cela, il faut réserver nos forces et nos énergies à diffuser et à expliquer le programme porté par Jean-Luc Mélenchon, et non se perdre dans des discussions sans lendemain avec Hamon.