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lundi 27 novembre 2017 à 03:25

« Bassin minier : quel avenir industriel ? »

S'interroge la section PCF ! Et qui appelle à un rassemblement devant la Mairie de Montceau le 1er décembre



 

On nous prie d’insérer :

 

« EOLANE ne doit pas fermer ! En 2002 le groupe Èolane achète l’usine COMBEL de Montceau avec 230 personnes. Depuis 2004 Èolane se développe aussi à l’étranger (Maroc, Chine, Estonie, Allemagne) et emploie actuellement 3200 salariés, avec 24 implantations dont 9 en France. Depuis 2002 l’effectif du site de Montceau n’a cessé de diminuer pour arriver aujourd’hui à 90 salariés. Visiblement Eolane a favorisé la croissance à l’étranger plutôt que le site de Montceau, en utilisant les aides publiques (crédit d’impôt recherche, crédit d’impôt compétitivité emploi). En juillet de cette année Hivest Capital Partners, un fond d’investissement créée en fin d’année 2016, entre au capital d’Eolane accédant à une minorité de blocage (49% du capital) et change le président du directoire. HCP utilise la méthode LBO (leverage buy out – financement d’acquisitions par emprunt) qui permet de faire rembourser l’emprunt à la société achetée grâce à un taux de rendement très élevé. Dans cette perspective HCP envisage de supprimer trois sites en France dont celui de Montceau en 2019! Depuis l’annonce faite au Comité de Groupe Eolane le 4 octobre, les personnels ont réagi avec vigueur et détermination. Ils se sont rassemblés devant l’entrée de l’usine à partir du 5 octobre trois fois et ils étaient nombreux à participer au rassemblement devant la Mairie de Montceau le 19 octobre

 

KONECRANES ne doit pas fermer ! En janvier de cette année Konecranes (groupe finlandais qui emploie 18 000 salariés répartis dans 600 sites dans 50 pays) achète le site de Terex à Saint Vallier. Ce site emploie 220 salariés (en 1997 Terex employait 367 salariés). Konecranes reprend uniquement la partie porte-conteneurs (stackers) et soustraite la partie grues mobiles pour le compte de Terex pour la durée limité à un an. La fin de l’année s’approche et une quarantaine de postes seraient supprimés en janvier. Après cette saignée dans les effectifs, avec des ateliers en partie vides, quel sera l’avenir pour le site? Pourtant le 20 mai 2015 Ron DeFeo, PDG du groupe TEREX CORPORATION présent à Saint Vallier pour les vingt ans du site, disait qu’il était bon de fêter ces vingt ans mais qu’il était bon aussi de regarder en avant. De son côté Steve Filipov affirmait que Terex-Montceau n’avait plus à s’inquiéter. Le 6 novembre les personnels se sont mis en grève contre la suppression de postes envisagé par la direction et ils ont bloqué le site pendant trois jours. Les négociations se poursuivent.

 

SIAP ne doit pas fermer ! La Société Industrielle d’Appareils à Pression, crée en 1988 sur la zone artisanale St Elisabeth à Montceau-les-Mines, appartient au groupe italien Baglioni qui a un effectif de plus de 700 personnes et qui est présent aussi en Italie, en Chine et aux Etats-Unis. Quelques dates 2017: 13 janvier démission du Directeur Général, 28 septembre redressement judiciaire, 17 novembre offre de reprise. 44 salariés sont menacés de licenciement. Il semblerait que des repreneurs seraient intéressés par le rachat de cette entreprise, l’unique en France avec 6 lignes de travail sur une surface de 8000 m2.

 

Rassemblement devant la Mairie de Montceau le 1er décembre à 14h30

 

Si ces annonces se réalisent, l’emploi local subirait une forte diminution et réduirait une fois de plus le tissu industriel. Dans un contexte national de désindustrialisation chronique, la politique économique et sociale du gouvernement va à l’encontre des intérêts et des besoins de la population. Elle favorise la spéculation financière et le grand capital mondialisé. Il faut une nouvelle politique: placer l’humain au centre, sécuriser le travail, développer la formation, augmenter le pouvoir d’achat, donner plus de pouvoir à ceux qui par leur travail créent les richesses. L’entreprise ne peut plus être le dernier bastion de la monarchie patronale et des actionnaires qui décident seuls de l’avenir des salariés et des territoires, sans avoir à l’esprit autre chose que le montant des dividendes et la valeur de l’action cotée en Bourse. Il est grand temps de donner un nouveau statut juridique à l’entreprise afin de donner plus de pouvoir aux travailleuses et aux travailleurs et à leurs représentants. »

 

 

 

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