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jeudi 21 mars 2019 à 10:35

« AMBROISE CROIZAT : le père de la protection sociale »

La section PCF propose de "de dédier son nom à la passerelle de l'Embarcadère de Montceau"...






La section PCF du Bassin minier communique :

 

 

 

« Ambroise Croizat était le fils d’Antoine Croizat, militant socialiste puis communiste de Lyon.

 

Sa mère était employée dans un tissage de velours. Né en 1901, il quitta l’école primaire à douze ans et commença à travailler. Ambroise Croizat adhéra dès 1916 au syndicat des métaux de Lyon et il participa aux mouvements de grève. Il entra au début de 1918 dans la Jeunesse socialiste, en 1919 au Parti socialiste et ensuite au Parti communiste. Lors des grèves de 1920, il fut arrêté et fit un mois de préventive. Ses engagements politiques et syndicaux lui valurent plusieurs licenciements. Permanent au siège du Parti communiste, il représenta la France auprès de l’Internationale communiste des jeunes, à Moscou. À son retour, Ambroise Croizat devint, dès juin 1928, secrétaire de la Fédération CGTU des métaux. Aux élections législatives de 1936 il devint député et prit une part active à l’élaboration des grandes lois sociales du Front populaire : les 40 heures, les congés payés, les délégués du personnel. De 1940 à 1943 il fut déchu de son mandat de député et emprisonné. En 1946  De Gaulle l’appela en qualité de ministre du Travail dans son deuxième cabinet.  Après une interruption, il a été nommé  à nouveau ministre du Travail et de la Sécurité sociale. En mai 1947 les ministres communistes furent écartés du gouvernement.

 

Le nom d’Ambroise Croizat resta lié aux trois lois organisant la Sécurité sociale, adoptées par le parlement en 1947 : proposition de loi relative à l’organisation administrative de la Sécurité sociale, proposition de résolution concernant les élections aux conseils d’administration des caisses de sécurité sociale et d’allocations familiales, projet de loi relatif au régime de sécurité sociale des fonctionnaires. Mais, son œuvre concerna également : les congés payés des jeunes travailleurs, le régime des prestations familiales, l’aide aux économiquement faibles, l’égalité des salaires entre hommes et femmes, la rémunération des heures supplémentaires. Sa mort soudaine à l’âge de cinquante ans provoqua une vive émotion dans les milieux communistes. La CGT et le PCF lui organisèrent des funérailles grandioses au Père Lachaise. (source Le Maitron)

 

Pour ne pas oublier nous proposons de dédier son nom à la passerelle de l’Embarcadère de Montceau-les-Mines, en  installant une ou deux plaques aux extrémités. Le texte ci-dessous est identique à celui qui se trouve à Paris.

 

passerelle

 

AMBROISE CROIZAT

 

1901 – 1951

 

Secrétaire général de la FTM-CGT

 

Député communiste, Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale (1945-1947)

Ambroise Coizat minsistre PCF social systeme liberation conseil resistance 210319

 

 

 

Photo Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Ambroise_Croizat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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2 commentaires sur “« AMBROISE CROIZAT : le père de la protection sociale »”

  1. Daniel BOBIN dit :

    Je croyais qu’elle s’appelait passerelle Condorcet…

  2. Bernard_Gui dit :

    Je ne suis pas contre les appellations « AMBROISE CROIZAT » ou « Condorcet », mais pourquoi ne pas en profiter à cette occasion (Si la question se pose !) pour ré-équilibrer le ratio hommes/femmes des désignations de lieux publics ?

    Par exemple :
    « Marie Curie », « Anne Frank », « Simone de Beauvoir », « Edith Piaf », « Simone Veil », et bien d’autres …