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samedi 20 septembre 2014 à 09:58

C’est arrivé un 20 septembre… (Voir les vidéos)

La naissance, en 1946, du Festival de Cannes !



Celle qu nous qualifions « d’incontournable » : en l’occurrence l’encyclopédie Wikipedia nous dit que : « le Festival de Cannes, fondé en 1946 sur un projet de Jean Zay, ministre de l’Éducation nationale et des Beaux-arts du Front populaire, et appelé jusqu’en 2002 le Festival international du film, est un festival de cinéma international se déroulant chaque année à Cannes (Alpes-Maritimes, France) durant douze jours.

 

Il est devenu, au fil des années, le festival de cinéma le plus médiatisé au monde, notamment lors de la cérémonie d’ouverture et la montée des marches : le tapis rouge et ses vingt-quatre « marches de la gloire ». Le Festival est aussi beaucoup critiqué, et fut à l’origine de plusieurs scandales ou controverses que relayèrent magazines et journaux, français et étrangers.

 

Chaque année, durant la seconde quinzaine de mai, des cinéastes, des vedettes, des professionnels de l’industrie cinématographique (producteurs, distributeurs, vendeurs internationaux…) et des milliers de journalistes se déplacent à Cannes. Les principales projections ont lieu au palais des festivals et des congrès, situé sur la promenade de la Croisette.

 

Parallèlement à la sélection officielle du Festival (films en et hors compétition), plusieurs sections ont été créées au fil des ans. Parmi elles, on retrouve la Quinzaine, la Cinéfondation, la Semaine de la critique, Un certain regard, et surtout le Marché du film de Cannes, le premier au monde, en importance, avec 11 000 participants.

 

Les producteurs et distributeurs y trouvent des partenaires pour le financement de leurs projets de films, et vendent les œuvres déjà tournées aux distributeurs et télévisions du monde entier.

 

Ce festival, au départ simple manifestation touristique et mondaine, a été créé pour récompenser le meilleur film, le meilleur réalisateur ou le meilleur acteur et la meilleure actrice d’une compétition internationale de films. Plus tard, d’autres prix décernés par un jury de professionnels, d’artistes et d’intellectuels, sont apparus, comme le Prix du Jury, le Grand Prix et surtout la Palme d’or. Aujourd’hui, la sélection officielle se veut le reflet de la production cinématographique mondiale. La compétition met généralement en exergue le cinéma d’auteur ou de recherche…. »

 

 

Histoire

 

« Affiche du film Le Magicien d’Oz de Victor Fleming qui aurait dû faire partie de la sélection du 1er festival avorté en 1939.

 

La France ressent dès l’exposition universelle de 1937 le désir de consolider son prestige culturel en organisant une compétition internationale de films. À la fin des années 1930, choqués par l’ingérence des gouvernements fascistes allemand et italien dans la sélection des films de la Mostra de Venise — inaugurée en août par le docteur Joseph Goebbels —, Philippe Erlanger (directeur de l’Association française d’action artistique) et les critiques de cinéma Émile Vuillermoz et René Jeanne (tous trois membres du jury international de la Mostra) soumettent à Jean Zay, ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, l’idée d’un festival international de cinéma, politiquement indépendant, en France. Jean Zay, intéressé par la proposition, donne une réponse favorable le 26 décembre 193 et est encouragé par les Américains et les Britanniques qui ont boycotté la Mostra de Venise : Harold Smith, représentant à Paris de la Motion Picture Association of America et Neville Kearney, délégué officiel du cinéma britannique en France, s’engagent à soutenir ce « festival du monde libre » et à y amener des vedettes. Le festival se veut un partenariat franco-américain qui crée le plus grand marché du film mondial. Plusieurs villes sont candidates, notamment Vichy, Biarritz, Lucerne, Ostende, Alger et Cannes, dont Henri-Georges Clouzot apprécie l’agrément et l’ensoleillement. Le comité de coordination composé des représentants des différents ministères concernés par le festival, après avoir étudié les atouts de chaque ville et envoyé ses représentants sur place, retient finalement Cannes. Deux personnalités cannoises, les directeurs de palaces Henri Gendre, propriétaire du Grand Hôtel, et Jean Fillioux, propriétaire du Palm Beach, ont en effet mis en avant leurs chambres, leurs équipements ainsi qu’une salle de projection pouvant accueillir un millier de spectateurs. De plus, la ville de Cannes s’est engagée à augmenter sa participation financière à 600 000 francs, à mettre à la disposition du comité ses salles de réception et a promis de construire un palais spécialement dédié au festival.. »

Philippe Erlanger est le premier délégué général du Festival.

 

Les débuts du Festival

« La première édition du Festival se déroule après la guerre, du 20 septembre au 5 octobre 1946, dans l’ancien casino de Cannes, sur les volontés de Philippe Erlanger, chef du service des Échanges artistiques au ministère des Affaires étrangères, et de la confédération générale du travail dont le réalisateur Louis Daquin est membre. Le Ministère des Affaires étrangères et la ville de Cannes prennent en charge le financement.

Il est un temps question que le Festival de Cannes et la Mostra de Venise aient lieu chaque année en alternance. La France et les professionnels du cinéma ignorent cet accord. En 1946, le Festival est un succès et les cinéastes attendent une nouvelle édition en 194718. Lorsque l’accord est dévoilé, il est vivement critiqué : certains parlent d’une « capitulation de la France », d’après le magazine La Technique Française…. »

 

De nouvelles ambitions

« En 1959, le Prix de la mise en scène récompense François Truffaut pour Les Quatre Cents Coups, qui fustige quelques années auparavant un festival de promotion et de théâtre politique condamné à disparaître. Alain Resnais présente en parallèle Hiroshima mon amour qui choque, trois ans après le scandale de son documentaire sur les camps de concentration Nuit et Brouillard. La Nouvelle Vague est lancée.

Cette même année a lieu le premier Marché du film, qui facilite les échanges entre vendeurs et acheteurs de l’industrie du cinéma, et est devenu la première plate-forme mondiale pour le commerce international du film. En 2007, il a accueilli plus de 10 000 participants provenant de 91 pays… »

 

Des changements majeurs

 

« En 1969, Pierre-Henri Deleau crée la Quinzaine des réalisateurs qu’il dirige trente ans. Cet événement est créé pour présenter des films étrangers réalisés par des cinéastes méconnus, qui ne font pas partie de la sélection. La maxime de la Quinzaine est « Cinéma en liberté ». Pour sa première édition, l’événement est organisé en à peine deux mois, pas assez pour sélectionner les films : 62 longs métrages et 26 courts métrages sont projetés gratuitement, accessible à tous. La Première charge, du cubain Manuel Octavio Gómez, qui ouvre la première édition de la Quinzaine, reçoit immmédiatement après sa projection une attention médiatique remarquée.
En 1977, la Quinzaine des réalisateurs met Henri Langlois, décédé le 13 janvier 1977, au premier plan sur l’affiche du Festival. De 1981 à 1983, la Quinzaine lance la section Super 8, sans grand succès… »

 

La Cinéfondation

« En 1998, Gilles Jacob crée la Cinéfondation pour soutenir la création d’œuvres de cinéma dans le monde et permettre aux nouveaux cinéastes de cotoyer des célébrités. Chaque année, on accueille à Cannes une dizaine de réalisateurs ayant réalisé un ou deux courts métrages de fiction. Depuis sa création jusqu’en 2007, 70 cinéastes d’une quarantaine de pays ont ainsi participé au Festival. La Cinéfondation met à disposition des réalisateurs une résidence à Paris et une aide à l’écriture d’un scénario. De plus, elle leur offre 800 € par mois, et un accès gratuit à plusieurs salles parisiennes. Depuis les années 2000 on a projeté plus de mille films d’étudiants, qui reflètent la diversité et le dynamisme des jeunes cinéastes.

 

L’Atelier est une section de la Cinéfondation, créée en 2005 afin de mettre en contact les jeunes réalisateurs avec des célébrités pour la production ou la distribution de leur film.

 

En 2002, le Festival international du film prend officiellement le nom de Festival de Cannes, qui le désignait couramment. »

 

Un Festival toujours d’actualité

 

« Depuis l’explosion mondiale du phénomène festivalier dans les années 2000, le Festival de Cannes, qui prévaut sur ceux de Venise et de Berlin, est concurrencé par le Festival de Toronto, qui a une approche plus commerciale et moins culturelle que Cannes.

 

En 2007, pour la 60e édition (mais soixante et une années après sa première édition en 1946), le Festival fête ses soixante ans, et évoque son histoire en invitant Bernard Thibault, qui salue la volonté de « marquer sa fidélité à l’histoire d’un Festival où la CGT est presque chez elle, même s’il a beaucoup changé »… »

 

Retrouvez l’article et ses nombreuses références en cliquant sur le lien cei-dessous

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Festival_de_Cannes

 

Signé : un cinéphile invétéré 

 

marilyn match 20 09 14

 

Collection personnelle

 

 

 Reportage de l’Ina réalisé à partir des actualités de l’époque !

 

 

 A l’époque où l’on parlait d’incident : la jeune fille en maillot de bain…

 

 

 

 



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