Agriculture
Les Jeunes Agriculteurs de Saône et Loire en ont après "leur" ministre !
Depuis la semaine dernière, les actions des Jeunes Agriculteurs du 71 se multiplient dans le département sur le sujet de la PMTVA. Après les sous-préfectures d’Autun et de Charolles, c’est au tour des permanences parlementaires de Mâcon, de Louhans, de Chalon-sur-Saône et de Bourbon-Lancy, d’être les cibles de ces manifestations. Des bâches portant l’inscription « PMTVA : Le Foll, traître ! » y ont été disposées. Pour les Jeunes Agriculteurs, le message est clair, ces actions visent directement le ministre de l’Agriculture.
Les Jeunes Agriculteurs rappellent que la PAC était annoncée par le gouvernement comme étant « en faveur de l’élevage » et que les propositions actuelles ne le sont pas, en ce qui concerne l’élevage saône-et-loirien.
Sur le département, ils annoncent, grâce à des chiffres de la DDT, une perte de 2 Millions d’euros pour les exploitants. Pour une exploitation donnée, cela représente 4 000 euros de moins par an. « Pour eux, la perte est plus qu’économique : ils estiment également que ces chiffres peuvent effrayer des jeunes souhaitant s’installer dans ce secteur. Le nombre d’installation pourrait donc en pâtir.
Les Jeunes Agriculteurs se mobilisent pour l’objectif d’un plancher à 15 vaches, maintiennent leur volonté d’un plafond à 100 vaches allaitantes par actif et de primer les génisses pour les jeunes agriculteurs. Il est nécessaire de donner ces orientations, signe clair d’un soutien au renouvellement des générations en élevage allaitant.
Une aide aux alentours de 100 € par vache au-dessus de 40 vaches, comme le propose le Ministère, n’est pas acceptable ! Cet arbitrage pour la future PMTVA aurait une incidence très négative pour les éleveurs de notre territoire bourguignon. Un soutien de 180 € par vache pour les 40 premières vaches permettrait de maintenir une aide conséquente pour les vaches suivantes.
Ce sont ces messages que les agriculteurs de Saône et Loire relaient via leurs actions. Les Jeunes Agriculteurs insistent cependant bien sur le fait qu’ils ne visent pas les parlementaires eux-mêmes mais le ministre de l’Agriculture à travers eux. Ils comptent donc sur les parlementaires pour faire remonter leur mécontentement aux oreilles du gouvernement. »