C’est un apiculteur local Christian Soroka qui a bien voulu répondre à nos questions sur les incidences de la crise sanitaire actuelle, le confinement et les conséquences pour l’apiculture.

Basé à Pouilloux, il constate que les apiculteurs sont pour l’instant autorisés à se déplacer pour s’occuper des ruches puisque cette activité est considérée comme du soin aux animaux. Il s’était renseigné auprès du Maire de sa commune pour vérifier la possibilité de se déplacer dans ce cadre professionnel.

Pour l’instant, la crise sanitaire ne présente donc aucune conséquence pour l’apiculture.

En outre grâce à la météo actuelle, la saison semble s’annoncer plutôt bonne pour le miel.

 

Une activité pour l’instant non menacée si le confinement ne dure pas trop longtemps

 

Toutefois, les ventes se font au mois de juin pour le miel d’acacia et en juillet-août pour les autres miels. L’apiculteur espère donc que d’ici là le confinement sera fini. Sinon cela pourrait porter préjudice aux apiculteurs pour les mises en vente de leurs produits.

 

Pour les apiculteurs ayant besoin de matériel professionnel, pour l’instant là-aussi, les fournisseurs arrivent à suivre et peuvent donc fournir le nécessaire pour leur activité.

 

L’association Libre regard n’assure plus ses formations actuellement

 

En août dernier nous vous présentions l’association Libre regard qui propose des formations à ceux qui veulent avoir des ruches dans leur jardin. Christian Soroka expliquait que l’association pensait augmenter le nombre de formations et proposer notamment des formations avec attestations. Toutefois le calendrier actuel de l’association est bouleversé par les mesures gouvernementales de confinement. Et rien n’indique que les formations pourront être assurées cette année, ce que regrette Christian Soroka qui concluait sur ce point « Nous verrons donc l’année prochaine maintenant ». Sauf à redémarrer l’activité au mois de mai.

 

Pour rappel sur l’association voir : https://montceau-news.com/montceau_et_sa_region/pouilloux/559293-pouilloux-confronte-a-la-disparition-des-abeilles.html

 

Les abeilles et le grand public

 

Enfin Christian Soroka nous rappelait en fin connaisseur qu’il est que d’ici mi-avril/ mi-mai, les essaims sauvages vont se déplacer et pourront se retrouver derrière des volets ou dans des lieux inadéquats chez les particuliers.

 

Il s’interroge donc : qui va s’en occuper ? Car si le confinement est toujours de vigueur, les apiculteurs pourraient ne pas être autorisés à intervenir comme ils le font parfois à la demande des particuliers. Et les pompiers quant à eux pourraient ne pas pouvoir assurer cette activité, qui de toute manière est aujourd’hui facturée.

 

Affaire à suivre donc.

 

EM