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vendredi 2 octobre 2020 à 10:01

« L’Etat doit revoir son plan loup ! »

Dit la FDSEA et la JA 71





Communiqué :

« Depuis maintenant 3 mois, le loup s’est installé sur notre département provoquant des dégâts considérables. Pour la 26e
fois, le loup a une nouvelle fois attaqué dans la nuit du 29 au 30 septembre, tuant 6 brebis et en blessant 4 autres. Le bilan s’alourdit de jour en jour et devient intolérable pour les éleveurs : plus de 100 animaux morts et près d’une cinquantaine de blessés.

Les conséquences pour les éleveurs sont à la fois économiques avec des attaques qui touchentntrès souvent des animaux classés, mais surtout morales. La détresse des éleveurs et la peur constante d’une attaque est palpable dans le département. En effet, voir au réveil une vie entière de travail, anéanti par un prédateur, n’est plus supportable pour les éleveurs.

Une attaque de plus, une de trop !

Grâce au travail mené par la FDSEA et les JA avec l’appui de la Chambre d’Agriculture, nous allons aboutir au tir de prélèvement. Une étape à mettre à l’actif des services de l’Etat en Saône-et-Loire, Préfet, Directeur de la DDT et leurs services sont mobilisés et ont bien compris la situation !

On ne peut pas en dire autant du Gouvernement, des Députés et Sénateurs dont les majorités successives cautionnent un plan loup totalement inadapté à nos territoires de bocages.

Agriculteurs, viticulteurs, éleveurs de bovins, de chevaux, de caprins, maires, ruraux, simples citoyens de Saône-et-Loire, nous sommes :

« tous des bergers ! »

Vendredi 02 Octobre à 11h à la Préfecture de Saône-et-Loire

Les éleveurs d’ovins ont suffisamment perdu d’animaux, de temps et d’argent !

Le respect du plan loup, avec le classement administratif du département, des communes, l’obligation de mettre en place les systèmes de protection, les demandes successives de tirs d’effarouchement, de défense simple et renforcé et de prélèvement n’a qu’un objet transférer sur les éleveurs la responsabilité et la charge morale et financière d’un prédateur
dont ils ne veulent pas, eux !

Nous invitons les élus des groupes parlementaires qui cautionnent ce système depuis trop longtemps à proposer leurs services pour poser les clôtures, élaborer les dossiers, ramasser les cadavres, euthanasier les victimes… ils comprendront ainsi ce que le plan loup fait peser sur les éleveurs en Saône-et-Loire. »

 

 






6 commentaires sur “« L’Etat doit revoir son plan loup ! »”

  1. Houria dit :

    Les paysans italiens, espagnols, polonais, slovènes … vivent et travaillent avec le loup.
    Les paysans français en seraient incapables ?
    Ce sont les enfants gâtés de la République. Honte à eux !

  2. david.d dit :

    Encore un bobo planqué derrière son pc qui crache son venin en ayant aucune connaissance du métier d éleveur… Honte à vous !!!

  3. BALLI dit :

    Non seulement le loup est une catastrophe économique et un traumatisme psychologique pour les Eleveurs Charolais, dont les moutons sont au Top des races à viande mondiales, ayant une valeur 10 fois supérieure à celles des montons squelettiques (par nécessité d’escalade…) des montagnes Alpines, mais en plus ces loups seront très bientôt, dès que leur nombre croitra, un DANGER MORTEL pour tout un chacun, parcourant la campagne à pied ou en VTT, ou allant aux champignons!…

    Pas convaincu? Eh bien veuillez donc consulter le récit effrayant (7 ENFANTS DÉVORÉS, ne reste plus que la tête… Oui les loups ont une grosse préférence pour les Enfants, puis les femmes, mais se méfient des hommes souvent porteurs de pioches, fourches ou faux!…) ayant eu lieu à l’Est de Chalon, précisément à la Chapelle Thècle en été 1749….

    Vous pouvez même consulter ces faits sur archives71.fr en lançant Chapelle Thècle (La), Sépulture, page 66 (en face des croix en X)… Certes, ce n’est pas facile à déchiffrer, mais tout y est!….

    Et pour répondre à Houria, qui prétend que les Bergers Italiens et leurs moutons, ont une vie de cocagne au milieu des loups, qu’il fasse donc des recherches sur google, en italien, il va sérieusement déchanter, les éleveurs ne les supportent plus et sortent les fusils, vu que là bas les loups plus nombreux que chez nous, trainent et font des ravages en meute de 10 ou 15 loups…

  4. gilbert71 dit :

    oui mais la-bas quand un loup attaque , c’est « boum » est la vie continue , pas de bla bla et cela se fait comme une normalisation. maintenant les paysans enfants gâtés de la République,oui honte a vous il y en a d’autres assistés qui ne font rien et vous payez pour eux

  5. ouragan dit :

    A propos de la propagande et de la honte : Bruxelles, le 19 octobre 2017 – Des mesures beaucoup plus efficaces doivent être mises en œuvre dès maintenant pour atténuer les conflits croissants entre les humains et les grands carnivores EN EUROPE Tel était le message principal de la conférence «Coexistence avec les grands carnivores: défis et solutions» le 17 octobre 2017 au Parlement européen à Bruxelles.

    Espagne : 3/02/2016: Les attaques de loups sur le bétail et les pertes économiques associées constituent aujourd’hui « le problème le plus grave ». Les professionnels disent être «submergés» et dans une situation qu’ils décrivent comme «insoutenable». Si l’administration régionale ne satisfait pas aux exigences posées trois organisations agricoles qui représentent «81% des éleveurs et des agriculteurs de la province d’Avila, » avertissent qu’ils commenceront « à prendre des mesures » contre les loups.

    Italie : Anna Arneodo bergère en Italie : Je pense qu’ici en Italie pour les pâtres la vie est bien plus difficile qu’en France.Nos montagnes se vident toujours plus ; quelqu’un a écrit: »il y a plus de loups que d’enfants, plus de meutes de loups que d’écoles dans nos vallées ». C’est pour cela que chaque jour s’arrêter pour réfléchir fait monter un peu de mélancolie ; et parfois la rage. (2017)

  6. ouragan dit :

    « ils comprendront ainsi ce que le plan loup fait peser sur les éleveurs en Saône-et-Loire.” »
    On constate ici l’incapacité des syndicats à fédérer. Dans les Alpes cela fait bientôt 30 ans que ce fléau détruit le pastoralisme, la vie sociale culturelle et économique sans que les éleveurs des autres régions ne réagissent. Bienvenu au club.
    La seule solution devant le manque de réactivité des syndicats est la création d’association qui s’investissement pour défendre la profession.