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jeudi 1 avril 2021 à 05:00

Montceau-les-Mines : du local sur les étals !

Leclerc formalise le partenariat avec les éleveurs locaux



 

 



 

 

Ce mercredi matin,  Jean Maillet, PDG de l’enseigne Leclerc, en compagnie du directeur Thomas Griveaud, de Paul Jacques, responsable du rayon boucherie, des membres du secteur boucherie et de Jean-Luc Nelly, directeur de l’abattoir Charollais Viandes de Paray-le-Monial,  ont accueilli les éleveurs partenaires de l’enseigne pour officialiser et formaliser ce partenariat.

 

Pour Jean Maillet, cette réception des éleveurs avec qui Leclerc travaille toute l’année en direct, est l’occasion de montrer que l’enseigne est à leur écoute, présente pour eux et fière de travailler avec eux. C’est l’occasion de souligner que ce partenariat date avec certains éleveurs depuis 25 ans.  Il s’agit d’officialiser la chose au sein de l’Alliance Locale.

« Depuis toutes ces années, ça se passe plutôt bien. La qualité est au rendez-vous. Les clients apprécient. Il reste à le faire savoir davantage. »

  1. Maillet prend l’exemple de la cantine scolaire de Gourdon qui souhaitait se fournir en local. Il a fallu confirmer notre fournisseur.

« L’information n’était pas assez visible ni  assez connue. Il faut confirmer et affirmer notre lien avec les producteurs locaux. »

 

Paul Jacques rappelle la politique de Leclerc vis  vis à vis de ses fournisseurs en viande : « Nous achetons les bêtes dans un groupement d’éleveurs. »

L’hypermarché fonctionne en circuit court. Les bovins viennent de Blanzy, Palinges, Villeneuve en Montagne, Saint-Vincent-Bragny… et sont abattus à Charollais Viandes.

Ce partenariat permet aux éleveurs de connaître la destination de leurs animaux et d’avoir un retour en direct sur la qualité de leur production.

 

Il poursuit : «Il y a 10 ans, avec les jeunes agriculteurs, nous avons établi un partenariat et nous avons fait le choix d’une viande de proximité et de qualité. On peut dire qu’on a atteint une certaine maturité dans nos relations.»

 

Pour l’année 2020, l’hypermarché a acheté 125 bêtes. Après une augmentation consentie aux éleveurs en juillet, Jean Maillet annonce ce jour une augmentation du prix d’achat  qui sera effective au 1er avril 2021.

Julien Simon pour les J.A : « On est satisfait.On fournit du mieux que possible. On a pris conscience de la nécessité de monter en puissance avec des bêtes standards pour fidéliser la clientèle. »

 

Jean-Luc Nelly attire l’attention de l’assemblée sur le fait que dans les années à venir, il faudra prendre en compte et gérer la notion de bien-être animal qui sera un facteur primordial.

 

« J’ai toujours défendu cette organisation, cette spécificité. Une attention particulière portée sur le domaine de l’élevage qui nous est cher dans la région. Ce point fort mérité d’être formaliser », indique J. Maillet. « Mr. Jacques depuis 25 ans met en parallèle du travail de boucherie, la formation, pour mettre en valeur les bêtes élevées, porter haut le travail de la viande. Il dirige une équipe de 10 personnes et forment des apprentis qui réussissent avec brio leur CAP et/ou BP, avec la volonté d’amener le métier au plus haut niveau. Nous restons un ascenseur social. »

 

Jean Maillet poursuit : « Il s’agit de faire savoir ce fonctionnement et comment notre enseigne s’approvisionne. Il faut qu’on se projette et que l’on communique sur nos différentes actions pour les porter à la connaissance des consommateurs.

 

Les éleveurs font des propositions pour varier la communication : portes ouvertes chez les éleveurs en partenariat avec les éleveurs, une carte avec géolocalisation des éleveurs, rajouter un macaron sur les barquettes avec des informations sur l’éleveur local, réaliser des reportages dans les différents élevages, …

 

Les circuits courts, les productions locales représentent une véritable tendance sociétale de fond qui irradie tous les secteurs du commerce alimentaire. Les consommateurs sont en demande croissante de produits du terroir, naturels, fabriqués ou élevés près de chez eux.

 

Ce partenariat avec les éleveurs a donc de beaux jours devant lui et ne peut que perdurer !

 

 

Pour aller plus loin…

 

Les Alliances locales :

Depuis de nombreuses années, partout en France, les adhérents des Centres E.Leclerc ont noué des relations étroites avec les producteurs de leur région. En 2010, ces partenariats ont été formalisés sous la dénomination « Alliances locales », une démarche qui s’inscrit pleinement dans l’engagement pris par le Mouvement E.Leclerc de soutenir l’économie et les producteurs locaux. En 2017, E.Leclerc comptait 10 500 Alliances locales dans toute la France.

Ces Alliances locales garantissent aux Centres E.Leclerc d’être approvisionnés

– dans un rayon de 100 km maximum autour des magasins

– en produits de qualité et ce,  tout au long de l’année, tout en s’impliquant concrètement dans le maintien des savoir-faire locaux.

Elles permettent également aux producteurs de nouer une relation de confiance avec l’enseigne et d’assurer l’équilibre économique de leur entreprise. Enfin, elles garantissent aux consommateurs, la fraîcheur, la traçabilité et une offre diversifiée de produits du terroir.

Une alliance locale est un partenariat entre un producteur local et un magasin E.Leclerc dans le but de proposer des produits élaborés localement, avec un savoir-faire unique et un impact environnemental limité.

Plus de 10 500 Alliances Locales sont recensés en France : partenariats qui respectent les critères spécifiques des Alliances Locales. Plus de 5 500 producteurs français sont engagés dans la démarche Alliances Locales auprès d’un ou plusieurs magasins E.Leclerc.

 

Le classement EUROP des viandes de boucherie

Le classement EUROP des viandes de boucherie (gros bovins, veau, agneau et porc)  est utilisé par les professionnels de la viande pour établir le niveau de qualité d’une carcasse, basé sur 2 ou 3 critères principaux : la conformation musculaire de l’animal, son niveau d’engraissement, et sa couleur pour la viande de veau, avec une grille d’évaluation associée à chacun d’eux.

Cette méthode d’évaluation a été déterminée au niveau européen à la fin des années 1970.

Ce classement est obligatoire pour toutes les carcasses et doit être marqué sur la bête dès l’abattoir. Il est également indiqué sur l’étiquette de traçabilité.

 

La conformation

La conformation est classée selon une grille à 5 niveaux. Chaque niveau est représenté par une lettre.

Code

Classement

Description

E

Excellente

Musculature massive et compacte dans toutes les parties de l’animal.

U

Très bonne

Musculature massive et compacte dans la majorité des parties de l’animal.

R

Bonne

Musculature épaisse.

O

Assez bonne

Musculature moyenne

P

Passable

Musculature réduite

 

 

L’engraissement

L’engraissement est classé selon une grille à 5 niveaux. Le critère correspond à la quantité de graisse visible à l’extérieur et à l’intérieur de la carcasse. Chaque niveau est représenté par un nombre.

Code

Classement

Description

1

Maigre

Aucune trace de graisse, les muscles sont tous parfaitement visibles.

2

Peu couvert

Les graisses de couverture sont insuffisantes, les muscles sont pratiquement tous visibles.

3

Couvert

Fine couche de graisse enrobant l’ensemble des muscles.

4

Gras

Les graisses de couverture sont légèrement excédentaires. Elles enrobent l’ensemble des muscles.

5

Très gras

Les graisses de couverture sont nettement excédentaires.

 

La couleur

Le critère de la couleur n’est utilisé que pour la viande de veau. Elle est classée selon une grille à 4 niveaux. Chaque niveau est représenté par une nombre.

Code

Classement

Description

1

Blanc

La viande est à peine teintée, pratiquement blanche.

2

Rosé clair

La viande présente une couleur rose pâle.

3

Rosé foncé

La viande est de couleur rose foncé.

4

Rouge

La viande est d’une couleur tendant clairement vers le rouge, proche de la viande de boeuf.

 

Utilisation du classement

Concernant la musculature, il n’y a aucune ambiguïté : plus l’animal est musclé, meilleure sera la viande. Ainsi on privilégiera systématiquement les viandes marquées E ou U.

Concernant l’état d’engraissement, le classement est moins lisible. La viande trop maigre n’est pas agréable en dégustation : trop sèche, manque de saveurs. La catégorie idéale est Couvert, soit la marque 3. Les bêtes classées 2 donnent tout de même de bons résultats.

Concernant la couleur, son influence sur la texture ou la saveur de la viande est très subjective. Il n’y a aucune recommandation particulière d’un point de vu gustatif.

 

 

J.L Pradines

 

 

 

 

 

 

 

 



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