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jeudi 24 décembre 2020 à 05:55

Rénovation énergétique des bâtiments publics dans la Communauté Urbaine

Plus de 4 millions d'Euros pour Le Creusot et 33 000 € pour Montceau-les-Mines



 



 

267 projets retenus dans la région Bourgogne-Franche-Comté pour la rénovation énergétique des bâtiments publics de l’Etat et de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la vie étudiante

Trois mois après le lancement du Plan de relance, grâce à la mobilisation de tous les ministères, et de la Direction de l’immobilier de l’État, 4 214 projets de rénovation énergétique ont été sélectionnés pour 2,7 Md € en faveur de la rénovation énergétique des bâtiments de l’État.

Cette sélection fait suite au dépôt de plus de 6 000 candidatures dans le cadre des appels à projets pour la rénovation énergétique des bâtiments publics de l’État, pour un montant de plus de 8,4 Md €.

Les dossiers concernent un champ large de bâti :

  • bâtiments de bureaux des services de l’État (ministères, préfectures),
  • bâtiments accueillant du public (commissariats, gendarmeries, centres des finances publiques…),
  • bâtiments d’enseignement supérieur et de recherche (universités, grandes écoles, laboratoires, organismes de recherche…),
  • bâtiments des CROUS (logement et restauration) ou encore des casernes, des locaux techniques.

 

Une sélection de projets guidée par 3 principes

Compte tenu de l’intérêt porté aux appels à projets, le Gouvernement a opéré une sélection guidée par 3 principes.

  1. L’efficacité écologique et économique de la relance

Tous les projets retenus, mais tout particulièrement les 4 108 projets de moins de 5 M€, vont favoriser les artisans, les TPE et PME partout en France et permettre la création 20 000 emplois sur 2021-2023. Ces investissements vont également permettre de renforcer les compétences d’une filière d’avenir, celle de la rénovation énergétique.

  1. Le soutien à la jeunesse qui compte parmi les populations les plus touchées par la crise

1054 projets pour 1,3 Md€, soit la moitié de l’enveloppe, concernent les rénovations des universités mais également d’autres établissements de la sphère de l’enseignement supérieur et de la recherche (comme des logements étudiants) améliorant les conditions de vie et de formation des étudiants.

  1. La répartition des projets sur tout le territoire

Soucieux de l’équilibre territorial, le Gouvernement a veillé à ce que les projets soient répartis dans toutes les régions métropolitaines et ultra-marines. La moitié de l’enveloppe a été allouée de manière totalement déconcentrée.

L’ensemble des territoires, des DROM et des COM bénéficient ainsi pleinement de cette mesure : 237 projets ont été retenus dans les territoires ultra-marins pour un montant total de 161 M€ ou 6 % de l’enveloppe, soit plus que la part du parc de l’État situé dans les territoires ultra-marins.

Frédérique VIDAL, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation explique la démarche gouvernementale

 

« L’ambition du plan de relance, sans précédent dans l’histoire économique de notre pays, tant par son enveloppe que par ses objectifs, est d’apporter une réponse structurelle à la crise que nous vivons actuellement, en nous donnant les moyens nécessaires pour transformer notre société en profondeur, en conciliant écologie, souveraineté et économie.

 

Le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche (universités, grandes écoles, organismes de recherche et réseau des œuvres), en tant que deuxième parc immobilier de l’Etat et de par la diversité et l’hétérogénéité de ses actifs (certains étant classés, d’autres datant des années 60 / 80 avec certains signes d’obsolescence) est tout particulièrement concerné par le volet de la rénovation thermique des bâtiments.

 

L’ensemble de sa communauté se mobilise pour la transition écologique et s’implique en faveur des projets de rénovation et de transformation des campus.

 

A l’issue de la sélection, ce sont plus de 1 000 projets pour 1,3 Md€ qui concernent des établissements d’enseignement supérieur, de recherche et du réseau des œuvres, ce qui illustre la forte volonté du gouvernement de mettre particulièrement l’accent sur la jeunesse et les étudiants, qui comptent parmi les populations les plus touchées par la crise.

Ces investissements conséquents vont non seulement permettre des gains de consommation énergétique sans précédent et des répercussions positives sur nos émissions de gaz à effet de serre, mais également contribuer à offrir de meilleures conditions de logement, de vie et de formation à nos étudiants, au service de leur réussite et de leur insertion.

 

Je me réjouis de ces rénovations à venir, en faveur de la relance verte, qui trouvera ainsi une traduction concrète sur le territoire métropolitain et dans les Outre-mer. Ce message extrêmement positif envoyé à l’ensemble de la communauté universitaire et scientifique, contribuera également à l’attractivité de nos villes et de nos territoires.

 

Au-delà des investissements majeurs, notre volonté de transformation s’appuie sur une approche globale mobilisant les autres mesures du plan de relance, les volets stratégies d’accélération et financement structurel des écosystèmes dans le cadre du PIA 4 et bien sûr la loi de programmation de la recherche. »

 

La rénovation énergétique des bâtiments publics en quelques chiffres

 

En Bourgogne-Franche Comté, ce sont 267 bâtiments dans 74 communes qui feront l’objet d’une rénovation énergétique pour un montant de 94 998 215 €.

En Saône-et-Loire particulièrement, ce sont 36 bâtiments dans 10 communes qui sont concernés pour un montant de 8 663 423 €.

2 bâtiments sont concernés au Creusot (4 017 207 €) et un bâtiment à Montceau-les-Mines (33 000 €). D’après nos sources, ce serait d’abord le site Technopolitain du Creusot qui nécessiterait le budget le plus important pour sa rénovation énergétique (une partie de l’ancien site du lycée Jean Jaurès), ainsi qu’un second bâtiment, le bâtiment Geoffroy situé dans le quartier des 4 chemins et qui sera transformé pour un usage par les associations locales.

Dans le département, les deux villes dans lesquelles les travaux de rénovation thermiques seront les plus importants en nombre de bâtiments sont Autun (avec 7 bâtiments concernés, avec 144 930 €) et Chalon-sur-Saône (avec 8 bâtiments concernés, 154 430 €) et en budget, ce sont les villes de Cluny (un bâtiment pour un montant de 2 952 199 €) et Le Creusot.

Il s’agit donc d’une manne non négligeable pour les entreprises du bâtiment du département qui pourront sentir, pour celles retenues pour réaliser les travaux, une véritable impulsion pour plusieurs semaines voire plusieurs mois de travaux.

 

 

EM

 

 

 

le site Technopolitain du Creusot

 

 

 



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2 commentaires sur “Rénovation énergétique des bâtiments publics dans la Communauté Urbaine”

  1. Jorge Ferreira dit :

    Très bonne nouvelle. Tout ce qui contribue à la performance énergétique est le bienvenu. On constate toutefois qu’au regard des montants engagés dans les municipalités, l’efficacité politique et opérationnelle, est 100 fois inférieure à Montceau les Mines qu’a Le Creusot.

  2. domini75 dit :

    Encore une preuve de la mort d’année en année de Montceau les Mines au regard de la somme attribuée par rapport aux autres communes. Qu’il fait bon vivre dans notre bonne vieille ville de Montceau.