Communiqué :

« Dans le cadre du débat budgétaire pour 2023, les élus du Rassemblement National ont dénoncé une « glaciation budgétaire ». Face à la passivité et l’inaction de la majorité, les élus RN ont présenté un « Plan Urgence Inflation » de 50 millions d’euros pour soutenir les artisans (boulangers, bouchers…), les PME et TPE, les apprentis, les étudiants et les Bourguignons et Francs-Comtois les plus fragiles.

Ce plan a pour but de protéger les TPE-PME, notamment nos artisans comme les boulangers, en les aidant à payer leurs factures d’énergie et les hausses de certaines matières premières via un premier pilier de 24 millions d’euros. Dans un second pilier, un soutien de 13 millions d’euros est proposé pour venir en soutien aux associations d’aide alimentaire et aux jeunes apprentis ou étudiants à faire face à la hausse du coût de la vie. Dans un troisième pilier de 13 millions d’euros, le Rassemblement National propose un investissement supplémentaire dans la rénovation thermique dans les territoires comportant le plus de passoires (Yonne, Haute-Saône, Nièvre) et l’aide au changement de chaudières à fioul. 

Comme muettes, la majorité socialo-communo-écologiste ne propose qu’une aide de 3 millions d’euros aux artisans, complexe et tardive. Quand dans le même temps, elle verse 6,5 millions pour la formation des migrants. 

Julien Odoul, président du groupe RN, a rappelé la réalité vécue par les Bourguignons et Francs-Comtois : « Il faut un autre budget, un qui soit, plus que jamais, tourné vers les besoins des Bourguignons et Francs-Comtois. Un budget qui puisse protéger Sylvie et Raphaël, boulangers, qui ont dû fermer le rideau de la seule boulangerie de Vieux-Charmont, comme Arnaud, patron d’une chaudronnerie à Chalon et à Vénizy, qui voit sa facture passer de 26.000 à 151.000 euros, comme David, éleveur dans le Jura, qui voit son gasoil, son électricité, son fourrage atteindre des sommets, comme Alain, charcutier à Louhans, contraint de manifester à Paris face à sa facture qui a été multipliée par trois. Ils n’ont que faire des budgets « verts et solidaires », des écoconditionnalités, des chèques arrivant peut-être au mois de mars : le risque de mise à mort de nos TPE-PME, il est pour demain, pas pour dans quelques mois. » « 

Groupe RN