Exposition Rith Banney  ou l’art

 

de faire voyager avec un bout de ferraille

 

 

Voyager avec des photos, c’est possible : on peut regarder de belles images d’océans torrides, de plages tropicales ou de sommets inaccessibles et se croire pour un instant en des pays lointains … et on peut aussi contempler la photo d’une vieille machine toute rouillée et se retrouver…. très loin.

 

 

 

Tout dépend du regard du photographe.

 

 

Rith Banney pratique son art de cette façon, et ses images nous touchent.

 

A tel point que des tas d’artistes lui ont écrits des textes inspirés de ses explorations photographiques.

 

Rith Banney, de son vrai nom Yann Berthin,est originaire du Creusot. Il est directeur artistique et quand il ne s’occupe pas du festival des Giboulées dans sa ville natale, il officie dans diverses salles de spectacles parisiennes. Un métier qui l’a beaucoup accaparé durant de longues années avant qu’il ne revienne à sa passion de jeunesse : la photo.

 

 

Photo qu’il pratique plutôt en Saône et Loire, entre vieilles pierres et sites industriels. C’est d’ailleurs l’industrie qui lui a donné motif à sa première exposition : « songes métalliques », des photos de ferrailles, machines, sites plus ou moins abandonnés, qu’il retravaille jusqu’à approcher de l’abstrait.

 

Chaque photographie est accompagnée du texte d’un artiste différent (de Sansévérino à Drc Das, le chanteur d’Asian Dub Fundation)

 

 

Cette exposition a déjà bien voyagé, Paris, Prague, Berlin… mais étrangement, Yann hésitait à la proposer dans son pays d’origine.

 

C’est maintenant chose faite avec l’aide de la CCM, et pour l’occasion, les photos de « songes métalliques’ ont été rejointes par de nouvelles œuvres plus paysagères et représentant des lieux du Creusot, d’Autun ou du bassin minier.

 

Mais pas sûr que vous puissiez les reconnaitre si facilement.

 

Après Torcy et Le Creusot, l’expo est visible jusqu’au 14 février aux ateliers du Jour à Montceau et on ne saurait que trop vous conseiller d’y aller.