Un grand moment !

 

 

Paris Combo, c’était l’un des groupes français les plus populaires de la fin des années 90. début 2000. Leur son un peu jazzy, un peu manouche et pas mal swing, et la langoureuse voix de leur chanteuse Belle Du Berry étaient sur toutes les ondes…

 

 

 

 

 

Et puis plus rien. By by le swing à la française. La Belle est-elle retournée dans le Berry ? A la fin de 2005, après de grosses tournées en France et à l’international, le groupe décide de faire une pause, faire un breack pendant un an histoire de souffler un peu.

 

Et puis, la vie, les destins, des naissances…

 

La pause durera plus longtemps, cinq années en fait durant lesqulles nos musiciens suivront leur petit bonhomme de chemin.

 

 

Et c’est en 2010 qu’ils se retrouvent et décident de refaire quelques répétitions ensemble, histoire de voir si la sauce prend toujours.

 

 

Depuis, c’est reparti pour un tour, et un beau tour même puisque de cette re-création est né un album paru l’année dernière, et d’abord aux Etats-unis.

 

Comme l’explique David Lewis, pianiste et trompettiste d’origine australienne du groupe (c’est d’ailleurs assez intéressant de le voir jouer de ses deux instruments en même temps !) :

 

« On a beaucoup de succès aux USA. Bien que nos textes soient en français, ou peut-être à cause de ça : ça nous donne une tonalité unique dans le jazz et le public apprécie beaucoup. On croit qu’ils se foutent des paroles mais ça n’est pas vrai du tout. Pour les concerts, là bas, on distribue les traductions des chansons ! »

 

En fait, Paris Combo est un groupe de jazz. Sur scène, pas d’informatique, pas de samples, pas d’effets : du son brut et un swing des plus contagieux.

 

Et le public de Saint-Vallier a été sous le charme puisque nombreux furent ceux qui quittèrent leur siège en fin de concert pour aller danser avec le groupe.

 

 

A noter en première partie de spectacle la très belle prestation du trio Anna Marhad ( Anne Marché : chant, guitare, compo, Anissa Hank : chant et Aurélie Dalban : clarinette) qui avaient la lourde tâche de démarrer la soirée en remplaçant le groupe Gertrude Jekill initialement prévu et décommandé pour cause de dissolution.