Labozero (Montceau-les-Mines)
Zoom sur un collectif de nombreux talents
Cela fait un an et demi qu’est sorti sur le Net la fameuse série « L’Alphabet Contextuel » qui a fait rire le bassin minier(et le reste du monde) pendant 24 épisodes. Ce feuilleton alphabétique est l’oeuvre d’un collectif d’artistes et techniciens du spectacle qui depuis, fait souvent parler de lui : Labozero.
Petit historique d’une bande de jeunes…qui n’arrêtent pas de bosser.
Au départ, il y a Doc San (Benjamin Burtin), musicien, preneur de sons, qui avec son studio mobile, avait en un peu plus de 10 ans produit pas loin de 50 albums et la rencontre avec Glug (Florent Rhety) preneur de son, vidéaste… et un troisième compère David Bauquet autour d’un projet vidéo qui va bientôt prendre la forme d’une série : « L’Alphabet Contextuel » parue durant l’été 2012 et qui connaitra un franc succès. A signaler pour la petite histoire que chaque lettre de l’alphabet y est représentée dans un épisode, à l’exception notoire des lettres P, Q, R, S et T, allez savoir pourquoi ?
Succès fulgurant oblige, la troupe qui s’est formée autour de Doc San et Glug pendant le tournage et la production de la série décide de ne pas en rester là et ainsi nait donc officiellement le collectif Labozero en octobre 2012.
Elle compte actuellement 10 membres permanents, et dès sa création a enchainé les créations et productions diverses.
Plusieurs clips pour des groupes comme Tekpaf, Nergal… , des documentaires comme « Regards croisés sur le lavoir des Chavannes » réalisé par Ben Burtin ou » Entrez dans la ronde » réalisé par Laetitia Déchambenoit sur les fêtes des écoles dans les années 60…, jusqu’à un « gros morceau » filmé cet été 2013 et sorti en janvier 2014 : le film « Il était 7 fois ». Plus de 50 comédiens, figurants et techniciens,un tournage d’un mois de multiples partenaires, une souscription par Internet…
Pour Benjamin, « l’aventure de ce film a géèré un courant d’énergie incroyable, que ce soit au sein de l’équipe et des comédiens ou même avec nos partenaires. On a démarché en porte à porte pour le partenariat : chaque jour, une boulangerie nous donnait une dizaine de pains pour la bouffe de la troupe. Et sur le tournage, c’était dur, mais en même temps c’était magique. En fait ça a très largement dépassé nos espérances !«
C’est donc chargés d’énergie et de projets que les membres du collectif débutent l’année 2014.
L’activité de Labozero est divisée en trois pôles : production, transmission et prestation.
Production : c’est le côté création, comme la série, les documentaires, le film… Tois courts métrages sont en projets pour cette année.
Transmission, c’est tout le côté formation, que la troupe souhaite développer, en particulier auprès des jeunes, en mettant en place des ateliers. Une première expérience a déjà eu lieu en partenariat avec le centre social de Blanzy, où plusieurs jeunes ont été « coachés » pour la réalisation d’un documentaire sur l’environnement (voir notre article du 15 décembre 2013).
Quant au volet prestation, il se développe également à mesure que croit la célébrité de Labozero. Travail de captation vidéo pour des associations : le spectacle Le Cabaret des Gueux, de la Mère en Gueule a été filmé à l’ECLA en novembre 2013 et devrait sortir en DVD avant la fin du mois de février, reportages pour des entreprises etc.







