François Hadji-Lazaro a su, une fois de plus, régaler ses fans à l’ECLA ce mardi soir !

 

Les 400 personnes venues à sa rencontre se sont rapidement massées devant la scène, petits et grands confondus, pour écouter au plus près le son de la vielle à roue, du banjo, de la clarinette ou de la cornemuse habillement maniées par le chanteur.

 

Une fois le concert lancé, le public n’a plus connu de pause. Enchaînant les morceaSaint-Vallier)ux de son dernier album sorti en février avec d’autres plus anciens, François et ses musiciens ont attiré les spectateurs hors des normes, à la suite de personnages décalés ou de situations hyperréalistes. Que ce soit dans les endroits les plus absurdes, du fond de la campagne à l’épicerie de Monsieur Mohamed, en passant par la rue du bar-tabac de la rue des martyrs, François nous entraîne dans son monde réaliste mais totalement absurde.

 

La femme-baleine s’est arrêté au bus 51, la petite sardine aurait pu aller boire du café avec à la Goutte d’or… Les adeptes (et ils étaient nombreux !) n’ont pas longtemps hésité à se rapprocher au plus près de ce « polyglotte des instruments traditionnels » pour chanter avec lui. Les plus jeunes n’ont pas été oublié par ce touche-à-tout de la musique qui sort tout juste d’une tournée de 2 ans autour de son album « Ma tata, mon pingouin, Gérard et les autres ». C’est ce qui est formidable avec Pigalle : sa capacité à passer d’un morceau punk à la ballade des vieux amants, en nous trimballant sur les notes de son accordéon et de sa voix rocailleuses, puis cajoleuse. On s’arrête pour un hommage à un ami musicien décédé, on rebondit sur le rock violoneux.

 

Les textes sont aussi divers que les mélanges musicaux, mais tout est vrai. L’ECLA, grâce à sa proximité avec le public, a hier offert un parfait écrin à cette rencontre que l’on sentait pleine d’amitié et de joie de vivre. Il n’y avait qu’à voir les sourires sur les lèvres : Pigalle, c’est la patate !!!

 

Véronique Décrenisse-Kieny