Walter :

 

un spectacle classe et décapant

 

L’humour a débarqué en force à Montceau devant près de 500 personnes qui ont ri aux éclats aux blagues « belges et méchantes » de Walter.

 

 

Se déclarant comme « économiquement de droite et politiquement de gauche », le trublion belge de la télé française a rapidement embarqué la salle avec son univers mordant. Très classe dans son costume noir, il a tour à tour raillé femmes, religieux, enfants, noirs, blancs ou musiciens.

 

Sans retenue aucune sur les choses du sexe, il a patiemment expliqué la meilleure façon de se masturber à un public hilare, donné sa conception de l’homosexualité ou du mariage, et abordé la délicate question de faire ou pas des enfants. Sa mère, son ex, son producteur, son lévrier afghan affectueusement appelé Sadam Hussein, tout ce petit monde est monté sur scène pour le plus grand plaisir des spectateurs, tout tabou aboli. Les bons mots et la verve du comique ont fait mouche, et nombreux sont ceux qui l’ont attendu à la fin du spectacle pour obtenir un autographe.

 

Un spectacle que l’humoriste a conclu en indiquant qu’il avait choisi le titre du spectacle « Belge et méchant » en référence au journal Hara-Kiri. Il a laissé la phrase de la fin à Wolinski : « J’ai demandé à ma femme de me faire brûler quand je serai mort et de jeter mes cendres dans les chiottes, comme ça je verrai son cul tous les jours »…

 

Petit florilège :

 

« La plupart des mariages atteigne la date de péremption avant la date de garantie ».
A propos des implants mammaires : « Des gros seins et un manque total de confiance en soi, j’adore ! »
« Quand on est noir, c’est beaucoup plus facile de l’annoncer à ses parents que quand on est homo ».
« Je n’ai rien contre l’Islam. Une religion qui a fait arrêter Diams de chanter ne peut être que positive ! ».
« La Belgique, c’est la Zahia de l’Europe. Tout le monde nous est passé dessus ».

 

Véronique Décrenisse-Kieny