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mardi 17 février 2015 à 05:26

C’est arrivé un 17 février… (Voir la vidéo)

1996 : Garry Kasparov bat Deep Blue !



C’est encore une fois Wikipédia (l’encyclopédie libre) qui nous rappelle que c’est un 17 de ce mois que :

 

KASPARROV 16 02 15

 

 

Photo : http://imgkid.com/garry-kasparov.shtml

 

 

 

 

« Garry (ou Garri ou Gary) Kimovitch Kasparov (en russe : Гарри Кимович Каспаров), né le 13 avril 1963 à Bakou (RSS d’Azerbaïdjan, URSS), est un joueur d’échecs russo-croate. Champion du monde d’échecs de 1985 à 2000 et vainqueur de nombreux tournois, il est considéré comme l’un des meilleurs joueurs de l’histoire avec Bobby Fischer, Emanuel Lasker, José Raul Capablanca, Alexandre Alekhine et Anatoli Karpov. Il est le premier joueur à avoir dépassé les 2 800 points 1 (en janvier 1990) et a obtenu le classement Elo le plus élevé jusqu’alors, avec 2 851 points (en juillet 1999 et janvier 2000) ; un record battu 13 ans plus tard par Magnus Carlsen.

 

 

Kasparov a, depuis 2005, renoncé à reconquérir son titre de champion du monde perdu en 2000 et à s’imposer face aux nouvelles générations de joueurs de plus en plus jeunes, pour s’engager de toutes ses forces en politique dans l’opposition à Vladimir Poutine et se consacrer à la rédaction de ses trois séries de livres sur les échecs : My Great Predecessors (2003-2006), Garry Kasparov on Modern Chess (2007-2010) et Garry Kasparov on Garry Kasparov (2011). »

 

C’est ainsi que commence l’article consacré à ce très grand champions (même si je préfère nettement Bobby Fischer qui, sans doute un « peu » fou a fini sa carrière en annonçant qu’il « jetait l’éponge et attendant que Dieu accepte de l’affronter… » mais arrivons-en à ce qui nous intéresse, c’est à dire : 

 

 

Matchs contre les ordinateurs (1985-2003)

 

 

« Dès 1985, Kasparov s’est passionné pour les jeux d’échecs sur ordinateur et après avoir participé à l’élaboration de la première version de Chessbase sur Atari ST il en est devenu le premier utilisateur officiel en 1987 et en a fait un outil d’entrainement décisif.

 

 

En 1989, Kasparov défait facilement par le score sans appel de 2-0 Deep Thought, un superordinateur spécialisé dans le jeu d’échecs et capable de calculer 720 000 coups par seconde.

 

 

En 1994, Fritz 3 (tournant sur un Pentium à 90 MHz) gagne une partie de blitz dans un tournoi contre Garry Kasparov et ils terminent ex æquo. Kasparov le bat dans les parties de départage : 4-1. Kasparov affronte aussi Chess Genius 2.9 (tournant sur un Pentium à 100 MHz) au grand Prix d’Intel à Londres en semi-rapide (30 min. la partie) et perd 1.5-0.5.

 

 

En février 1996, Kasparov affronte Deep Blue, développé par Feng-hsiung Hsu chez IBM en six parties, perd la première partie du match, mais en gagne trois ensuite et annule les autres.

 

 

En mai 1997, il perd le match revanche contre Deeper Blue ; c’est la première fois qu’un ordinateur bat officiellement un champion du monde en match singulier à cadence normale de compétition. Deeper Blue était capable de calculer de 100 millions à 300 millions de coups par seconde, et a défait Kasparov 3,5 à 2,5 dans un match de six parties. Lors de ce match Kasparov fut perturbé par un coup de l’ordinateur qu’il ne comprit pas et prit pour un coup de maître, mais ce fameux coup était en fait un bug et non une stratégie programmée.

 

 

En janvier 2003, Kasparov affronte Deep Junior, un programme qui tourne sur un micro-ordinateur multiprocesseur, dans un match de championnat du monde homme-machine sous les auspices de la FIDE, avec une bourse d’un million de dollars américains ; Avec une victoire de part et d’autre le match se solde finalement par un nul 3-3 (+1 -1 =4). Pour la première fois un programme PC gagne une partie avec les noirs contre le champion du monde à une cadence de tournoi.

 

 

En novembre 2003, Kasparov joue un match de quatre parties contre le programme X3D Fritz, dont le classement Elo est estimé à 2 807, en utilisant un échiquier virtuel, des lunettes stéréoscopiques et un système de reconnaissance de la parole. Le match se solde à nouveau par un nul (+1 -1 =2) et Kasparov emporte la bourse de 175 000 dollars. »

 

D’après cette même encyclopédie :

 

« En 1996 : le champion du monde aux échecs, Garry Kasparov, remporte par un pointage de 4 à 2 à Philadelphie le match l’opposant depuis une semaine au super-ordinateur Deep Blue d’IBM. Deep Blue est capable de calculer de 50 à 100 milliards de coups en trois minutes. »

 

Si, parmi nos lecteurs, il s’en trouvent qui peuvent nous donner plus de précisions quant à ce match, écrivez à :

 

pascalberthier@montceau-news.com

 

Nous en ferons, évidemment, part à l’ensemble de nos lecteurs !

 

Signé : un joueur d’échecs mais pas aussi fort (loin de là) de Kasparov !

 

 

 

 

 

Deep Blue beat G. Kasparov in 1997

 

 

 

 

 

 






Un commentaire sur “C’est arrivé un 17 février… (Voir la vidéo)”

  1. Daniel Z dit :

    Bon, je réagis avec du retard à cet article qui incite à la curiosité.

    Si j’en crois des publications plus récentes, désormais, aucun humain ne serait plus en mesure de battre aux échecs les programmes élaborés pour (et par) les machines actuelles :

    http://www.atlantico.fr/decryptage/echec-et-mat-ordinateurs-gagnent-terrain-dans-concurrence-avec-humain-benoit-sillard-897178.html

    Il resterait pourtant le jeu de Go…..

    J’ai été très surpris de découvrir l’existence des Centaures !!!

    Si nous considérons que chaque projet technologique peut s’assimiler à un jeu d’échec, la finalité étant de mettre chaque contrainte en incapacité d’être nuisible, depuis longtemps, les nouvelles machines et programmes ont multiplié les possibilités souvent au delà des possibilités humaines.
    Exemple les vérificateurs de preuve utilisés par les assureurs (réf; Science et Vie)

    C’est avec délice que je me suis plongé sur les DAO et CAO découvrant des possibilités insoupçonnées.
    Et que dire des algorithmes évolutionnaires !!!

    Il n’empêche que ces systèmes restent des prothèses mais que cette étincelle que nous appelons le génie reste encore l’apanage de certains cerveaux humains.

    En corolaire, je dirai aussi que j’ai, à mes dépends, découvert que si l’humain n’est pas à la hauteur de ses objectifs, l’usage de ces machines va décupler les dégâts !

    Amitiés