Compagnie Golmus de Montceau-les-Mines…
“Ce printemps-là” : un spectacle en hommage au peuple syrien…
… “Ce printemps-là” : un spectacle
hommage au peuple syrien !
C’est sur la scène de l’auditorium des Ateliers du Jour que six jeunes filles, six graines d’artistes, sont montées pour assurer leur première représentation de la pièce, « Ce printemps-là ».
La compagnie Golmus, bien connue dans le bassin minier et même, bien au-delà est partie, comme l’écrivait déjà Marie, il y a peu :
« Ce printemps là » renvoie, à travers des mots très forts, l’image déchirante d’un pays et d’une population qui meurt dans les plus atroces souffrances. Cette œuvre permettra d’apporter un regard différent sur les horribles tourments et l’engagement des adolescents dans le conflit syrien. Les jeunes actrices plongeront ainsi leur audience au cœur de la révolution, qu’une analogie rapproche de la révolution française: une façon bien habile de toucher le public français, pour la plupart sensible au travail d’un de ses plus grands auteurs du XIXème siècle, Victor Hugo. »
Pendant une heure, elles ont incarné six adolescentes syriennes, réfugiées dans une cave, à l’abri des bombardements. Elles ont évoqué leurs rêves, leurs espoirs, et crié des messages d’amour et de paix.
A travers le texte de Didier Barth, elles ont également pu témoigner de la cruauté de la guerre et de la barbarie infligée au peuple syrien. « Ce printemps là » renvoie, à travers des mots très forts, l’image déchirante d’un pays et d’une population qui meurt dans les plus atroces souffrances.
Des souffrances dont a parlé le docteur Seddik, très ému après le spectacle. Il a, en effet, raconté quelques anecdotes, des souvenirs de jeunesse encore très douloureux. Mais dans sa voix retentissait au loin son amour profond pour la Syrie, son amour pour son pays et l’espoir de voir un jour le soleil revenir et la Syrie se reconstruire.
Il a, par la suite, bien évidemment réintroduit l’association Syria Charity, auparavant appelée Pour une Syrie Libre. A ce sujet, il a d’ailleurs voulu rappeler que le mot « liberté » avait deux sens : il s’agit d’un concept politique (que beaucoup de personnes rattachaient à l’association – d’où son changement de nom) et de la liberté comme ce avec quoi chaque individu – quel qu’il soit – naît (si certains lecteurs sont plus familiers avec la langue anglaise, c’est la même distinction qui se fait entre le mot « liberty » et le mot « freedom »).
Enfin, le souhait de faire voyager ce spectacle et ainsi propager son messager à travers le département a également été abordé.
… Car il est important de ne pas oublier, espérons que ces jeunes filles, accompagnées de leur metteur en scène et du docteur Seddik, pourront obtenir le soutien de la municipalité et ainsi servir une cause bien plus grande que certains autres tracas du quotidien.
Marie