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jeudi 9 juillet 2015 à 05:58

Bagunça… à la Briqueterie de Ciry-le-Noble…

Désordre, pagaille, bazar… Bordel



 

…désordre, pagaille, bazar… Bordel

 

 

Vous aimez être au pied du mur ? Vous procrastinez par nature ? L’idée de ranger vous met en nage ? Voir les autres se débattre avec ce que vous détestez le plus vous plait ?

 

 

 

Alors vendredi 10 juillet 15H00 tous à la briqueterie de Ciry-le-Noble.

 

 

Le Collectif Lab’épicerie va faire une restitution de son travail de la semaine en résidence. Et du travail il y en a car la pièce qu’ils répètent, travaillent, forgent en fait, s’intitule Bagunça (Désordre, pagaille, bazar… Bordel). En fait, ce n’est pas seulement une pièce, non, ce serait trop simple.

 

Non c’est, d’après les termes des artistes eux-mêmes, « un spectacle vivant, un espace d’expression, de création, de découverte. Une galerie d’arts vivants ou l’imagination est infinie »

 

 

 

Késako le Collectif Lab’épicerie ? Une aventure, une passion, un besoin, une quête d’avenir, surement aussi du bagunça… certainement du bagunça, car la lumière nait du chaos. Du désordre naît l’ordre. Et comme dirait, je ne sais plus qui, lycée de Versailles, ou vice versa et réciproquement… ou l’inverse en fait… quoique…

 

 

 

Bon, Lab’épicerie c’est une force de découverte… (Une sorte de nurserie de futures étoiles) et un moyen de vivre ensemble autour du spectacle vivant.

 

 

 

Bon, j’ai bien conscience que dit comme ça, pour des simples quidams préoccupés par la crise grecque, les fins de mois difficiles ou la petite pilule bleue qui est tombée dans le réservoir de la Fiat 500, j’ai bien conscience que ce sacerdoce, ce monde à part, cette évanescence de l’être qui pense n’est pas vraiment raccord.

 

 

Je sens bien que pour beaucoup ce sont des mots, des concepts, pas vraiment de la réalité quotidienne. Pourtant il y a des poètes depuis l’antiquité, depuis sans doute la préhistoire, des peintres géniaux, des surréalistes et des hyperréalistes et le monde aurait souvent mieux fait de les écouter.

 

 

Là c’est tout ça et totalement autre chose. Mais c’est du vrai quotidien, de la galère assurée, des sacrifices sans trop de reconnaissance, des instants de bonheur, des périodes de doute et souvent une vie spartiate. Nous sommes très loin d’Hollywood boulevard, mais nous sommes dans le vrai, sans faux semblant, dans la sueur, sans peur ni reproche. Ici on croit à ce qu’on fait et chez eux faire et défaire c’est toujours faire…

 

Lab’épicerie réunit deux troupes de théâtre, les Zaromates (les amateurs, ils ont le parfum) et les épices (compagnie professionnelle, eux ils ont le goût). C’est un vivier d’artistes visuels (2 peintres, 1 dessinateur, des graffeurs, des sculpteurs et créateurs d’objets. C’est quand la main met le pied à l’étrier de la langue de l’art.

 

 

 

Si vous voulez en savoir plus : www.labepicerie.com

 

 

Euh, si on passait au pitch quand même ?

 

 

Ah oui, le pitch.

 

 

Alors voila, un spectacle de doux rangement musical sans parole de 45 minutes. Nous sommes à l’orée d’une nouvelle étape dans un cheminement d’artistes cohabitant dans un atelier qui doit devenir une galerie d’Art. Mais ô cauchemar rien n’est prêt, c’est le plus complet désordre, la pagaille, le bazar, disons le tout net… le bordel.

 

 

Les invités, les personnalités se lèchent déjà les babines, ils ne vont pas tarder à arriver, mais le peintre n’a pas fini son tableau, Le Tableau, les autres vont viennent, refusent le temps qui s’écoule, le pied du mur devant lequel ils se trouvent.

 

 

Va falloir faire fissa mais comme dit le proverbe suisse « plus tu vas vite moins tu avance longtemps », et là ils n’ont que 45 minutes. Le vernissage n’a pas le début d’un commencement de prémisse de préliminaire. Ça craint, Non ? Mais ils vont bien y arriver, faisons leur confiance… surtout pour nous enchanter.

 

 

 

David Ribeiro peint (il expose juste à côté dans un autre espace contigu à l’expo des ateliers du coin), Amanda Martins joue avec ses bolas et fait plein d’autres choses. Ça s’agite, ça œuvre ou pas, c’est symbolique mais si clair. Nicolas Pernot est à la technique et avec Dalyla Bonlar au four et au moulin.

 

 

 

Então na sexta-feira, julho 10º, 15 hora 00 tudo tem a olaria de Ciry o nobre. (Voyez avec l’Unicef si ma traduction n’est pas bonne ou laissez un message)

 

 

 

La résidence de ce collectif dure du 5 au 10, mais rappelez vous restitution du travail vendredi 10 à 15H00 à la briqueterie.

 

 

Ce spectacle étant vivant, il va évoluer de représentation en représentation, selon les lieux, les publics.

 

 

D’abord Pont de Veyle en octobre puis ensuite à Toulon-sur-Arroux, résidence du 18 au 22 décembre 2015 (à priori), avec le foyer rural, le moulin des roches, la compagnie Cipango.

 

 

Puis en 2016, il y aura Givry, Etang sur Arroux et d’autres.

 

 

C’est la route des Epices que vous devez suivre…

 

 

Ah, au fait je vous ai dit pour vendredi 15H00 ? Ah oui, tiens donc…

 

 

Gilles Desnoix

 

 

 

 

 

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