Promouvoir le livre et la lecture, noble cause comme diraient certains, mais une cause mobilisatrice, une cause qui trouve son écho et ses ardentes défenderesses dans le personnel de la médiathèque de Montceau et son ardent défenseur en Thomas Heritier Pingeon.

 

 

Partout en France, et en Navarre, les lecteurs sont invités, ce samedi 14 janvier au soir, à la première « Nuit de la lecture ».

 

 

 

C’est la ministre de la Culture, Audrey Azoulay, qui a initié cette démarche destinée à promouvoir le livre et la lecture. « Il s’agit de créer un partage autour du livre. Parce que le livre est ce moyen d’aller, à la fois vers l’imaginaire, vers l’autre… de dialoguer. Notre société en a besoin. » 

 

 

Et on ne peut nier qu’une société qui lit est une société qui réfléchit et une société qui réfléchit est sur la voie de la sagesse.

 

 

A Montceau nous avons la chance de disposer dans notre médiathèque d’une équipe passionnée, dévouée à son travail et son établissement.

 

 

Ce samedi soir à vingt heures 5 bibliothécaires passionnantes et passionnées sont là pour lire et conter par le menu une déambulation au travers des locaux.

 

 

Le fil rouge est déroulé par Thomas Heritier Pingeon.

 

Avec son talent habituel comme lorsqu’il décrypte l’architecture il emmène les visiteurs dans la fabrication du lieu, la fabrication du mystère, il conduit le train de l’imagination qui emporte le public.

 

 

Nos cinq talentueuses bibliothécaires ponctuent chaque endroit de lectures passant de Borges aux architectes des ateliers du jour et à une histoire sombre, très sombre.

 

En fait toute la déambulation se passe entre ombres et lumière.

 

 

Dehors il neige et cela n’a pas empêché le public de venir.

 

 

La ville est représentée par Guy Souvigny, Laurence Leblanc et l’Administration par son DGS William Dumont.

 

Dans le public on compte aussi Ophélie Bey dont on sait l’attachement à la culture à Ciry et à la Briquèterie.

 

 

Le public, même les enfants, est captivé et l’heure (un peu plus) passe sans que personne n’ait le temps de regarder sa montre.

 

Il faut dire que tout est fait pour faire oublier le temps et pour voyager dans l’imaginaire.

 

 

Un moment de réel plaisir à des heures qui ne sont pas des heures dites de fonctionnaires, car ici c’est la passion qui guide l’action. Et tout le personnel est porteur des projets à destination du public.

 

 

 

Gilles Desnoix