Achever le festival « ça danse dans le bassin » avec quatre compagnies qui se succèdent sur la scène de l’ECLA à Saint-Vallier, sans temps mort, il fallait le faire et ils l’ont fait avec brio samedi soir. « Nous nous sommes vus dans l’après-midi pour régler les enchaînements » explique Théo (Duo Umaï). « On s’est dit : comment tu finis ? Comment tu commences ? »

 

 

Evidemment chacune des compagnies a présenté des extraits de son spectacle. Les Autunois de Apparemment qui d’habitude se produisent à quatre danseurs, le firent à trois. Qu’importe, ils ont interprété « Présents » malgré une absence dans un savant mélange de lignes musicales et chorégraphiques, prenant même le soin de partager leur chemin avec des membres du public.

 

 

Suivait le duo Umaï avec Alice et Théo qui, la veille avait présenté en avant-première son nouvel opus « Doubles faces ». Un amour de duo dans son interprétation déjantée. Le diable s’habille en Umaï. Mais lorsque Alerte sonna à la porte, Alice et Théo furent priés de déguerpir. Alfred encore plus « Alerte » que jeudi, déjà à l’ECLA, vint prendre possession des lieux. Les sublimes portés resteront un des temps forts de ce festival.

 

 

A la compagnie Tocade de Givry de mettre un point final à ce festival. Particularité de Tocade, ce sont des danseurs, surtout des danseuses amateurs mais passionnées qui ont pour chorégraphe une professionnelle Nathalie Mondé, professeur au Creusot. « Nous avons un atelier par semaine et nous montons des créations » souligne-t-elle. Et l’intention est là, c’est même très « pro » pour des amateurs. Tocade n’a rien d’une toquade.

 

 

J.B.