Ce mardi soir, on jouait « l’Avare » de Molière à l’ECLA. Un classique parmi les classiques revisité par la Cie Les Déménageurs Associés. Effectivement, ça déménage et c’est plus qu’agréable !

 

 

Dès l’entrée en salle, les spectateurs découvrent un joyeux capharnaüm, un bazar coloré… Le plateau laisse entrevoir une estrade-coursive en fond de scène et sur la scène trône un ring de boxe où les personnages viennent tour à tour prendre part au jeu. À jardin, les autres comédiens, instruments en main, jouent de la musique ou bruitent les scènes !

 

 

Quelle belle manière de découvrir les textes classiques, c’est une entrée qui les dépoussière, assurément, si besoin en était ! Une revisite qui a bien fonctionné à l’applaudimètre ! Les 130 spectateurs n’ont pas boudé leur plaisir !

 

 

« J’avais envie de replacer cette pièce dans quelque chose de plus proche de nous dans le temps tout en gardant une distance, notamment avec les costumes », souligne Jean-Louis Crinon, metteur en scène.

 

 

Harpagon, plongé dans les années 70 et la révolution des mœurs qui va avec, se débat avec sa cassette. Son avarice est mise à mal et finalement…

 

 

Les époques passent, se suivent et se ressemblent ! Les pauvres sont toujours pauvres, les riches sont toujours plus riches ! Quelle actualité probante de ce monde où l’argent appelle l’argent, où les égos amputés des sentiments règnent sur la planète et le futur !

 

 

À quoi sert l’argent ? À qui sert l’argent ? Servir, desservir ? Asservir ?

 

La réponse dans Valeurs Actuelles !

 

 

J.L Pradines