En ouverture du Printemps Sanvign’Arts, ils étaient nombreux à avoir fait le déplacement à la Trèche, ce vendredi soir, pour admirer les œuvres de Nicolas Bourdon, alias Moa.

 

 

Originaire de Ciry-le-Noble, ancien charpentier, Moa peint depuis environ 12 ans, sans vivre de sa peinture toutefois. Mais quand on aime, on ne compte pas !

 

 

Passionné par la peinture depuis son enfance, il n’a pu exercer son art que tard, vers 2004. L’homme, atypique, raffolant des vêtements venus d’Inde (Il porte une jupe longue) affiche une chevelure conséquente. Qui lui est très utile, puisqu’il avoue peindre avec ses cheveux quand l’envie lui vient.

 

 

Moa peint chez lui, et avoue pouvoir créer une toile en quelques jours ou en…quelques années, selon son inspiration. L’artiste fait partie de l’association « Sept et Plus » de la Vignotèque où il a déjà exposé une fois en 2015. La prochaine exposition se déroulera à Blanzy en juin prochain.

 

Ses peintures s’apparentent à l’art contemporain abstrait, comme il le définit lui-même. Les 40 œuvres exposées reflètent la joie, la couleur. Il exécute avec bonheur des huiles au couteau, des collages avec du papier de verre usagé et des acryliques en projeté. A la manière de Pollock.

 

Dans son discours, Françoise Poirier, adjointe à la Culture, a félicité l’artiste, en le remerciant d’avoir exposé ses toiles à la Trèche.

 

Pour sa part, Claudie Roger, qui animera une conférence sur l’art abstrait le mercredi 21 mars à 14h30 à la Trèche, est venue dire au public combien cet art est subjectif. « On aime ou on n’aime pas, mais en tout cas, on ouvre grands les yeux et on admire… » dira-t-elle en conclusion.

 

Mme Poirier a ensuite rappelé au public le programme des manifestations dans le cadre du Printemps Sanvign’Arts.

 

D’ailleurs, ce jour, la Dieselle Compagnie présente Groseille et Mandarine, coiffeuses dans un salon de coiffure réservé aux…hommes.

 

Exposition Moa, du vendredi 2 mars au samedi 24 mars à la Trèche. Entrée gratuite.

 

Groseille et Mandarine, samedi 3 mars à 20h30 à la Trèche. Tarif : 10 ou 5 euros.

 

 

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