Festival « Tango, Swing et Bretelles » 2011 (Montceau-les-Mines)
"Hangar", "Les têtes raides" et "The do" ce samedi soir sous chapiteau pour clore cette édition
Eh oui, même les meilleures choses ont une fin et, ce samedi soir, l’édition 2011 du festival « Tazngo, Swing et Bretelles » de Montceau-les-Mines, va tirer sa révérence avec une ultime soirée sous chapirteau. Mais quelle soirée, jugez en plutôt !
Soirée qui débutera à 19 h 30, Esplanade Malraux, pour la modique somme de 30€/25€ et au cours de laquelle vous pourrez voie et entendre :
« Hangar »
On le sait, la musique est avant tout une histoire de lieux. Les Beatles avaient leur Abbey Road, Velvet Underground, la Factory, Creedence Clearwater Revival son Bayou… Eh bien voilà Hangar a son hangar. Celui dont on va vous parler n’existe plus, mais il aura façonné l’histoire et la musique de six jeunes garçons contre tous les vents (de l’Atlantique), originaires du Bassin d’Arcachon. Ils se sont même donné son nom : Hangar. Loin les slims, les mèches et les perfectos : les gens du hangar ne sont pas des baby rockers. Au gel et aux bottes, ils préfèrent les plateaux d’huîtres et les grandes tablées de potes. Sur leur premier album, les six amis ont absolument choisi de creuser cette veine, jamais vraiment tentée dans l’Hexagone, et définir une pop d’ici, courageuse et iconoclaste, qui s’invente quelque part entre Dutronc et les Stones. Au final, c’est fun, cool et vintage. Le parrain, c’est Matthieu Chédid, le grand frère bienveillant qui les suit depuis trois ans et les convie l’été dernier sur les premières parties de sa tournée. Au sortir de leur set au Zénith de Paris, il confie « Le Rock c’est eux ». La musique de ces jeunes gens modernes s’écoute avec plusieurs boutons de la chemise ouverts, un chapeau de paille sur la tête et des espadrilles aux pieds. Et si le Cap Ferret était notre Californie ?
Leur site : http://www.hangarmusic.fr/
Les « Têtes raides »
Ce groupe qui mélange la musique de cirque moderne, la poésie, la peinture et le théâtre reviennent pour un nouvel album L’an Demain après vingt-cinq ans de musique, les Têtes ont gardé leur parfum de néo guinguette alternative aux rythmes martelés, mais ont aussi su retrouver une fraîcheur poétique, et même une douceur qu’on ne leur connaissait guère.
Il a fallu un an d’écriture, de sessions d’enregistrement et de postproduction pour aboutir à L’an demain, nouvel album des Têtes Raides , fervent et grave, sombre et semé de taches de soleil. Toujours Têtes Raides, avec des ciels rouillés et des rages bitumeuses, mais aussi Têtes Raides renouvelé, avec plus d’espoirs dans l’écriture, moins frontal politiquement, plus poétique.
Christian Olivier, auteur et chanteur avoue très volontiers écrire et composer « sans penser très avant, sans réfléchir…partir ailleurs, faire le tour, recommencer une nouvelle histoire à chaque fois sans se demander ce qui va se passer demain… » Et les nouvelles histoires s’enchevêtrent à plaisir, pour le plus grand plaisir de tous.
Leur site : http://www.myspace.com/tetesraidesofficiel
The do
Attendus depuis l’immense tube « On my shoulders », le duo français revient en grande formation avec un second album plein de promesses. Un premier album envoûtant (A Mouthful), cocktail jubilatoire mêlant embardées rock, touches rap et folklore finlandais, le tout bardé d’arrangements inventifs et nimbé d’une naïveté enthousiaste. Pas étonnant que The Do ait rempli des salles à New York comme à Mexico… Depuis, Olivia Merilahti et Dan Levy se sont fait discrets, mettant au point le formidable Both Ways Open Jaws. Et à entendre ces nouvelles chansons, on est impatient de retrouver le charme fragile de ce tandem pas comme les autres, désormais entouré de quatre musiciens supplémentaires ! Il y a de la magie blanche et des papillons noirs dans les nouvelles chansons de The Dø, plus barré que jamais. Cet album est troublant : c’est de la pop, et du rock, mais qui déjoue les lieux communs, qui se réinvente à chaque seconde. Clin d’œil (ou claquement de dents) à A mouthful, l’album s’appelle donc Both Ways Open Jaws, qu’on peut traduire par “Mâchoires ouvertes de chaque côté”. Ça ne veut rien dire, ou ça veut tout dire : ça peut révéler un appétit d’ogre excentrique. Le public ne peut pas savoir à quoi s’attendre, mais il va être mordu.
Leur site : http://www.myspace.com/thedoband




