1 600 personnes pour passer la (dernière) soirée avec « Hangar », « Les têtes raides » et « The do »

Petite « baisse de régime », côté public, pour la dernière soirée de l’édition 2011 du festival « Tango, Swing et Bretelles » de Montceau-les-Mines. En effet, ce samedi soir, il n’y avait « que » 1 600 spectateurs sous le chapiteau contre 2 500 la veille. Rien de grave car beaucoup de festivals aimeraient pouvoir en annoncer autant…

« Hangar », « Les têtes raides » et « The do » pour… par montceaunews

 

Et comme tout au long de ce festival, sa « marque de fabrique » pourrait-on écrire, un public très mélangé : des très jeunes, aux plus… « anciens », des amateurs de rythmes purs et durs et d’autres plus sensibles aux textes et aux ambiances… bref, y en avait pour tout le monde !

Avec « Hangar », c’est la Pop revisitée qui était à l’honneur. Une Pop aussi iconoclaste qu’a pu être jugée l’arrivée de ce style dans le monde musical mondial des années 60. Mais pas de surprise ! Enfin du moins pour ceux qui les suivent depuis… qui suivent le parcours de ce sextet Arcachonnais au goût légèrement prononcé pour la « provoc » sympa, le coup de gueule « franchouillard » (attention, rien de péjoratif dans cette expression !, le « décalé »… Bref : une prestation aussi jubilatoire que tonique.

Que dire sur « Les têtes raides » ? Rien ! Si ce n’est que le groupe est fidèle à lui-même : toujours aussi perfectionniste dans son envie d’ambiances ! Entre cirque et Rock Alternatif, poésie et tendresse, le groupe n’a pas déçu ! Pour les vieux « fidèles », quelques « retours en arrière » bienvenus et savamment amenés, et pour les « néo » aficionados, une façon de remonter à une époque que les moins de 20 ans… « Les têtes » sont toujours aussi bien pleines ! Pleines d’envie d’offrir, de donner du plaisir… Que du bonheur !

Enfin, avec « The do », changement de ton, d’époque, d’ambiance. Entre sensualité et violence contenue, la formation (qui s’est étoffée depuis sa création) a été pénalisée par une sono saturée (notre vidéo est là pour malheureusement le démontrer) qui n’a pas permis à ceux qui ne les connaissaient pas, d’enter dans leur monde. Un monde à part, melting pot de cultures, de « racines » avec, au final (d’habitude), un « produit bien fini ». Dommage !…

Texte, vidéo et photos : Annabelle Berthier