Nouvel épisode du « Voyage dans le passé de Montceau »…
avec M. Jacky Jacquet comme guide ! Ce dimanche :
La nouvelle « rubrique » de M. Jacky Jacquet, un lecteur, originaire de la Nièvre, et qui est tombé amoureux de la ville et de la région, dès son arrivée ici !
Pour mémoire : https://montceau-news.com/culture/522226-patrimoine-voyage-dans-le-passe-de-montceau.html
Il écrit :
« Aujourd’hui seules quelques Lithographies témoignent des toutes premières heures de la ville dont le développement commence étonnamment autour de l’axe formé par les rues des oiseaux et Barbés : Un chemin vicinal permettait depuis St Vallier de descendre vers la Bourbince chemin coupé dans les années 1830 par la construction du canal du Charolais. Montceau n’est alors que prairies et pâturages verdoyants dans une campagne vallonnée traversée par la Bourbince et cette nouvelle voie de navigation. Qui pouvait alors imaginer qu’une nouvelle ville naîtrait en ce lieu désert ? Contrairement à la lithographie, Les premières images photographiques de Louis Daguerre en 1839 ne permettaient pas leur multiplication à volonté : Impossible dans ces conditions de trouver de « vraies photographies » des toutes premières années de Montceau ! Force est de s’en remettre aux dessinateurs talentueux d’alors.
Pour rétablir la circulation sur le chemin, en 1852 un pont-levis est construit sur le canal et donne le nom de « rue du pont » à cette partie du chemin qui fini au canal
C’est là d’ailleurs la toute première rue de Montceau la partie haute du chemin en direction de St Vallier (l’actuelle rue Barbès) s’appelant alors rue des oiseaux :
Mais enfin quels sont ces oiseaux ?
L’appellation proviendrait d’un ancien lieu-dit sur la colline !
Outre la Bourbince il n’y avait en ces lieux paisibles que deux fermes : la ferme du Montceau qui donnera son nom à la ville et la ferme des oiseaux dont l’actuelle rue de la Ferme rappelle l’existence ; les oiseaux sont alors partis de la colline……… et de la mémoire collective suivra la grande valse des appellations :le canal du Charollais devenant canal du centre en remontant vers St Vallier, la rue des oiseaux devient rue Barbès, les fermes ne figurent plus que dans les documents historiques, par chance, personne nous a encore débaptisé la Bourbince ( !) »