Génelard : le « Festival dépareillé »
Vernissage de l’exposition Sébastien Proust et chansons du Monde
Le maire, Jean-François Jaunet, annonce d’entrée de jeu le pourquoi de ce festival dépareillé : « parce qu’à Génelard, on n’est pas pareils !
J’ai eu envie de créer ce festival après une rencontre avec Golmus à l’ECLA…
Pour cet événement, on a souhaité varier les arts. On s’indigne facilement, mais l’intolérance est de plus en plus présente. Alors que nos différences sont nos richesses et chacun doit pouvoir trouver sa place dans notre société.
Il y a un lien avec ce lieu. En effet, le pôle culturel est installé dans le même bâtiment que le centre d’interprétation de la ligne de démarcation. Cette ligne qui marquait physiquement la différence entre les deux zones.
Au niveau de l’équipe municipale, on des différences et on travaille cependant depuis plusieurs années pour la population au-delà de ces différences.
Le maire remercie également Daniel Meunier pour ses poèmes et ses textes sur la différence installés dans la bibliothèque.
Germaine Foucherot ajoute : « J’ai été fasciné par les œuvres de Sébastien Proust. Les traits marqués, l’utilisation de la couleur, la souffrance qui émane de ces portraits, les regards si particuliers qui semblent nous dire « je suis différent, je ne suis pas comme vous, et alors ? »
Puis, V. Ratelle (chant) et J.F Damezin (piano / chant) ont présenté une performance chantée qui a embarqué les spectateurs, peu nombreux, pour un tour du monde en chansons, en langue étrangère : yiddish, américain, cubain, italien, sénégalais, russe, allemand, portugais, espagnol, français,…
Une performance de différences, éloge des langues et de la musique réunies, pour parler d’amour, de pacifisme et retrouver également des chants traditionnels.
Prochain rendez-vous : dimanche 31 mars 2019 à 17h00, Autour de la lecture théâtralisée par la compagnie Golmus : « Les pas comme nous » ou « Et si les gens normaux n’étaient pas ceux qu’on pense ! »
J.L Pradines