Les absents ont eu grand tort, ce dimanche après-midi, où Félix Dalban-Moreynas, un jeune pianiste de 24 ans, donnait un fabuleux concert à l’auditorium des Ateliers du Jour.

 

 

Sublime, fantastique, incroyable, magique… Les superlatifs n’ont pas manqué au sortir de cette heure passée hors du temps. Au premier abord, on découvre un très jeune homme et comme votre serviteur pour qui la musique classique n’est absolument sa tasse de thé, on se dit qu’après le premier morceau, on prendra la tangente discrètement et basta !

 

 

Et bien non ! Rien ne s’est passé comme prévu. Dès le premier morceau, on est accroché par la virtuosité du musicien, dont les doigts courent sur le clavier en se croisant quelquefois.

 

 

L’artiste est complètement habité par sa musique et soudainement, on se rend compte que devant un tel talent, les larmes nous montent aux yeux !

 

 

Jean-Sébastien Bach, Carl Philipp Emanuel Bach, de la fin de l’époque baroque, jusqu’au tout début du romantisme…Un régal !

 

 

Et lorsque le pianiste annonce une composition de Robert Schumann, véritable déclaration d’amour de Robert à Clara, il y ajoute une belle anecdote, puisqu’elle concerne le désaccord entre lui et son épouse qui, dans cette déclaration, préfère le mouvement jovial au mouvement méditatif de ce morceau.

 

 

Et là encore, l’artiste nous embarque avec lui et nous fait aimer les différents tempos de cette composition de Schumann.

 

 

En fin de concert, Félix Dalban-Moreynas salue, cours au fond de l’auditorium à deux reprises, puis revient saluer encore et encore. Le public est définitivement conquis !

 

 

A voir ou revoir absolument…

 

 

Un seul bémol : une quinzaine de personnes seulement étaient là ! Tant pis pour les autres, elles ont raté un bon moment…

 

 

Et rappelez-vous de ce nom : Félix Dalban-Moreynas. On en entendra parler rapidement.