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jeudi 27 juin 2019 à 21:03

Conseil de communauté urbaine Creusot-Montceau

Etude de faisabilité pour la constitution  d’une réserve pour l’Ecomusée





 

Depuis 2012, la communauté urbaine Creusot Montceau est propriétaire des collections conservées et valorisées par l’Ecomusée.

 

En sa qualité de musée de France, l’Ecomusée Creusot Montceau doit remplir quatre missions fondamentales :

 

conserver, restaurer, étudier et enrichir les collections,

 

contribuer aux progrès de la connaissance et de la recherche ainsi qu’à leur diffusion,

 

rendre les collections accessibles au public le plus large,

 

concevoir et mettre en œuvre des actions d’éducation et de diffusion visant à assurer l’égal accès de tous à la culture.

 

Compte tenu de la dispersion actuelle des collections sur différents sites, de la saturation des espaces dans lesquels sont placées ces collections, des conditions défavorables à la bonne conservation et à la sécurité de certaines de ces collections, la communauté urbaine souhaite engager une étude de faisabilité d’une réserve dans le bâtiment situé 2, rue de la République à Montchanin.

 

Cette étude a pour objet de :

 

définir les conditions de réalisation et les aménagements du bâtiment nécessaires à sa requalification en réserve afin de permette à l’Ecomusée d’assurer les missions de conservation, de mise en sécurité et de valorisation des collections dont il a la charge,

 

rationaliser et optimiser le rangement et la classification des objets,

 

projeter l’organisation et la gestion des collections dans une réserve offrant les normes de conservation et de sécurité requises,

 

projeter les modalités de transport et les actions de sécurisation et traitements à prévoir sur les collections avant leur transport dans la nouvelle réserve.

 

Le projet est appuyé par la Direction régionale des affaires culturelles et, à ce titre, l’étude peut être subventionnée à hauteur de 50% de son montant.

 

Le coût de l’étude est estimé à 30 000 €.

 

Charles Landre

 

Une demande de précision : j’ai bien compris qu’il est question de rassembler des œuvres sur un même site. Des mesures transitoires ont-elles été mises en place pour pallier les dégradations qui ont eu lieu sur des objets ?

Vous avez évoqué le chiffre de plus de 30 000 pièces. Un inventaire a-t-il été réalisé ? Manque-t-il des pièces ? La création d’une réserve ne pourrait pas être l’occasion de redévelopper des expositions à partir de ce fond ?

 

Philippe Baumel

Nous avons un inventaire complet. Les collections avaient été réalisées au fil du temps, par des dons, des acquisitions. Sur l’état sanitaire des œuvres, une expertise a été réalisée il y a deux ans. La totalité des œuvres a été mise en sécurité. Elles ne sont plus en danger ?

L’idée est d’avoir un lieu central et de permettre aussi de montrer ces collections au public au moins une fois par an. Cela va nous permettre de réaliser des expositions que nous montrons chaque année. Sur les deux sites où nous aurons à organiser des expositions permanentes, nous pourrons montrer les pièces les plus significatives.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






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