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lundi 25 novembre 2019 à 08:15

Saint-Vallier : à l’E.C.L.A

 Sereina Rinaldi dans Bambina «  Bambina », l’histoire d’une call-girl qui a fait tomber le pouvoir !





 

Samedi soir, Serena Reinaldi a présenté Bambina, devant un public restreint.

 

En effet, ce spectacle était initialement prévu vendredi, à 20h 00 pour être suivi par la conférence de Laurence Rossignol. Mais ce ne fut pas le cas !

 

Sereina Rinaldi pour « une seule en scène » d’1h15 afin de rendre possible et vivant « un spectacle sur les femmes, sans être dans la revendication ni la victimisation », mis en scène par Sébastien Rajon.

 

Bambina,  fille d’Italie, au passé lourd, chargé de religion et de références éducatives particulières : « tu n’es qu’une pute ! »

 

Du coup, elle deviendra call-girl !

 

C’est parti pour une narration avec des aller-retours, un langage très cinématographique, flashback, zoom et travelling sur une vie tumultueuse !

Bambina veut le pouvoir, l’argent.

«Le Bambinagate » trouve sa source d’inspiration dans les faits réels, tels que l’affaire DSK, Berlusconi, et plus proche, l’affaire Weinstein.

 

Au fur et à mesure de sa quête, Bambina interroge les puissances masculines et symboliques : le pape, le 1er ministre, un journaliste, un juge,…

 

La narration évolue sur le Notre Père projeté en fond de scène : la religion en appui, en fond de décor sur un écran en lambeau

 

Mais Bambina atteint un point de saturation et le spectateur assiste à la prise de conscience : relever la tête et ne pas se résigner.

Avec l’argent qu’elle a gagné avec ses activités passées, elle lance un grand mouvement de grève de la maternité. Le pouvoir tombera par l’action engagée par Bambina. Elle paie les femmes pour la grève de la maternité.

 

Questions essentielles et existentielles : « Vais-je ressembler à ma mère ? L’angoisse de devenir une mère ! Ne pas perdre la fougue de sa personnalité rebelle! 

Comment faire concilier le statut de mère et de femme sans y laisser des plumes ? »

 

Elle ajoute : « Je suis une féministe non stalinienne ! »

 

« Je suis là pour vous dire toute la vérité, rien que la vérité. Je le jure sur ma bible ; celle que je laisse en témoignage d’un monde où ceux qui vivent dans l’illégalité sont ceux qui dirigent, où le culte du corps ne laisse aucune place à l’esprit, ou l’argent fini par acheter tout, où la limite de la liberté est l’autocensure. Dans un monde où une femme qui se rebelle fait peur. »

 

 

J.L Pradines

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 



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