Autres journaux


mardi 28 janvier 2020 à 07:19

Montceau-les-Mines : aux Ateliers du Jour

« Ici/Là-Bas » par la Cie Rue des Chimères





 

Dimanche après-midi, à l’Auditorium des ADJ, la Cie Rue des Chimères a présenté « Ici/Là-bas », une pièce librement inspirée du roman de Yasmina KHADRA, « Ce que le jour doit à la nuit ».

 

Hermine se retrouve dans l’appartement de sa mère qu’elle doit déménager. Elle découvre une correspondance, objet d’une histoire d’amour impossible qu’elle va faire revivre sur fond de guerre d’Algérie.

 

La comédienne Christine Gandois, également l’auteure et metteure en scène, transporte le spectateur dans ce voyage intime : elle fait revivre trois générations de femmes qui chacune donne leur point de vue et éclaire le passé et le présent accompagnée d’une voix OFF qui représente l’Autre personnage.

 

Le spectateur est littéralement attiré, aspiré dans les méandres du temps, dans les tourments de la guerre d’Algérie, les promesses, les attentats, les amours, les secrets de famille, … Une réflexion sur la colonisation, les bienfaits, les méfaits, la colère, le renoncement,… toutes ces questions essentielles et existentielles, alourdies par les valises familiales que chacun porte et qui font de chacun ces êtres si singuliers et parfois insaisissables !

 

La bande son de Bruno Bernard est également un atout majeur dans la réussite de cette adaptation. Elle ponctue et rythme parfaitement par ses sonorités et son enveloppe, le débit et le déroulement de la narration.

 

Une réflexion poétique autour de l’exil, au-delà des frontières et du temps, les thèmes universels de questionnement de la nature humaine ne sont jamais bien loin, le conflit entre honneur et amour, le déracinement et la solitude, les identités multi facettes,.. la recherche d’un absolu dans cette multitude pour une quête de la Liberté !

Un nouveau rendez-vous :
le dimanche 9 février, à 16h 00, la Cie Rue des Chimères reviendra pour présenter « Marseille/Méditerranée » d’ André BENEDETTO, éditions Jacques Brémond

J.L Pradines

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






Le commentaires sont fermés.