Montceau-les-Mines : Golmus
L’atelier danse contemporaine dans la rue !
Samedi 1er février, les danseuses de l’atelier danse contemporaine de Golmus seront visibles à 11h 00, devant l’hôtel de ville, pour présenter des impromptus.
En effet, Golmus a un atelier danse contemporaine expérimental depuis plusieurs années qui a décidé de sortir la danse des théâtres ou des lieux clos pour présenter des « Impromptus dansés » dans la ville.
Une intrusion dansée et offerte aux passants…
Si votre regard croise ces danseuses en action, ouvrez les yeux et laissez vous embarquer !
La rue comme terrain de jeu !!!
Martine Sénéchal, la chorégraphe se souvient : « La première fois que je suis tombée sur une performance dansée en milieu urbain, c’était à Aix en Provence , adolescente. Des danseurs dans la célèbre fontaine du cours Mirabeau, sur les capots de voiture…ça questionne, on regarde , on est avec eux et on se coupe de l’ambiance urbaine pour être pleinement avec les danseurs… »
L’art en espace urbain interroge les conditions traditionnelles de visibilité et d’appréciation de l’art. Il influence les modalités de présence du spectateur dans le champ de la danse et les conditions de réception.
Montceau les mines a vécu une première « parenthèse dansée. » fin novembre, jour de marché : il pleut, des danseuses lisent tranquillement , assises au pied du kiosque à musique, peu de passants arrêtent leur regard… puis le mouvement démarre, on envahit l’espace public…le passant évite, d’abord les danseuses puis le regard fuit et il continue son chemin, …rue piétonne, puis sur l’esplanade devant l’église, les passants se mêlent aux danseuses sans s’en rendre compte…ou bien accélèrent… que se passe t-il ?
Cette première intervention se fait dans le silence, avec l’ambiance sonore de la rue…le passant n’est pas interpellé par de la musique mais uniquement par la présence des danseuses.
« L’art dans la ville , c’est une envie forte de ma part, nous avions sévi lors du printemps des poètes 2018…sur le thème de l’ardeur , présence de comédiens dans la rue, nous avions organisé une brigade d’interventions poétiques, en partenariat avec l’atelier du coin qui avait réalisé pour l’occasion de gigantesques panneaux peints sur le thème….panneaux posés à l’entrée de la ville et au centre de la zone piétonne.
Notre population peut être très présente lors de grandes manifestations populaires mais n’est pas encore très réceptive à l’art dans la rue de manière spontanée et /ou impromptu.
C’est dans ce sens que nous souhaitons faire entrer la danse contemporaine au plus près du public qui ne s’y attend pas !!!
Ne pas provoquer mais simplement offrir au public une émotion esthétique et artistique… »
Tout est dit dans la phrase de Pina Baush :
« Dansez sinon nous sommes perdus »
J.L Pradines